Tout comme leurs prédécesseurs, la nouvelles promotion de master 1 médiation s’est rendue le 4 octobre 2015 sur le Buëch non loin de Sisteron pour une journée de pêche électrique. L’objectif de cette journée était de recenser sur différents site du Buëch qui est un affluant de la Durance une espèce de poisson dénommée Apron. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’Apron, ainsi que sur le principe de la pêche électrique rendez-vous : ici.
Nous avons été accompagnés tout au long de la journée par Mr Chappaz notre responsable de master, par Vincent Dubut l’un des scientifique chargé de l’étude de l’Apron ainsi que par des gardes de l’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques). Nous avons pêché seulement 5 Aprons, mais aussi diverses autres espèces de poissons que nous avons pu identifier et découvrir grâce aux connaissances des gardes de l’ONEMA.
Cette première sortie de terrain nous a aussi permis de découvrir l’ONEMA et de comprendre qu’un médiateur scientifique se situe à l’interface de toutes les structures qui interviennent de près ou de loin dans l’environnement. Le travail de médiateur scientifique peut prendre diverses formes et s’exercer dans des structures très différentes. Néanmoins, dans tous les cas, un médiateur scientifique doit identifier toutes les institutions qui jouent un rôle dans l’environnement et se doit surtout de travailler en réseau avec tous ces intervenants. Les sorties de terrain et la collaboration avec des intervenants extérieurs au master médiation, représentent un premier pas vers la construction de ce réseau.
Durant le second semestre de Master 1, j’ai eu la chance d’effectuer un stage de 3 semaines au sein du campus de Beaulieu (Rennes, 35) dans le musée où résident les nombreuses collections scientifiques de la ville, dont celles de zoologie, sur lesquelles mes travaux ont plus particulièrement porté. Ces collections universitaires comprennent environ 150 000 animaux (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, insectes), conservés sous plusieurs formes dont la naturalisation, les squelettes, les spécimens en fluide ou encore les montages à sec. Elles sont entres autres utilisées dans les galeries du musée pour l’enseignement (notamment en licence et master), les visites (par exemple pour les scolaires), et associées a celles conservées en réserve elles sont également sollicitées par les laboratoires de recherche.
J’ai été sous la responsabilité de Mme RICHARD Gaëlle, assistante de collections, qui gère la vie du musée avec beaucoup de passion.
Principales missions effectuées
Contexte
En 2014, deux chercheurs (de l’unité mixte CNRS/Université de Rennes 1 OSUR) et un auteur de bande dessinée sont partis 4 mois et demi en immersion au sein de la forêt tropicale Congolaise, afin de récolter des données sur deux espèces de gorilles. Lors de leurs recherches, ils ont pu observer un grand nombre d’autres espèces animales dont ils ont pris des photographies et fait des dessins. Ils sont donc revenus de leur expédition avec une base de donnée riche, qu’ils voudraient partager avec le public par le biais d’une exposition.
Il m’a été confié les premiers travaux à effectuer lors de la création d’une exposition.
Les chercheurs ont transmis à ma tutrice de stage la liste des espèces animales qu’ils ont pu observer, photographier et dessiner sur les lieux, à partir de laquelle mon stage et ses objectifs se sont articulés. Dans un premier temps, j’ai recherché dans les bases de données du musée les espèces disponibles dans les collections, ensuite, j’ai vérifié leur état général afin de m’assurer qu’elles pouvaient être exposées. J’ai regroupé ces espèces dans une pièce appelée laboratoire afin de pouvoir continuer mon travail dessus un peu plus tard. J’ai alors fait des recherches bibliographiques sur ces espèces afin de regrouper leurs habitats, régimes alimentaires et autres informations pertinentes et intéressantes sur ces différentes espèces.
Puis j’ai procédé au nettoyage des spécimens, afin qu’ils puissent être présentés au public sous leur plus beau jour, ce qui implique le respect de beaucoup de règles de sécurité comme le port d’une blouse lors de la manipulation, ou encore d’être sous une hôte aspirante en raison des produits de conservation utilisés qui peuvent être toxiques.
Pour terminer, j’ai fait des photographies de chaque spécimen dont les chercheurs pourront disposer lors de leur exposition, dans le studio de photographies du musée. J’ai regroupé toutes ces informations dans un fichier qui sera envoyé, après relecture par ma tutrice, aux chercheurs afin qu’ils valident et choisissent les espèces qui seront exposées.
Petit plus
J’ai pu assister aux présentations des musées de zoologie et d’outils scientifiques par deux collègues de ma tutrice de stage, devant des classes de 6ème. J’ai trouvé cela très enrichissant après avoir eu les cours de didactique auxquels nous assistons au deuxième semestre. En effet, j’ai pu m’entraîner à repérer les outils pédagogiques et les discours employés par les médiateurs pour s’adapter à leur public et faire passer leurs messages.
Egalement, Gaëlle co-enseigne avec un autre professeur dans une matière de médiation scientifique. Ceci m’a permis d’assister à un cours donné à des élèves de 3ème année de licence, durant lequel j’ai pu participer à l’élaboration des remarques faites aux élèves sur leurs présentations, j’ai donc pu mobiliser les compétences qui nous sont enseignées en didactique, en tant que “formateur de formateur”. C’est dans ce même cadre que j’ai pu assister à l’évaluation d’une élève de master 1, qui se déroulait devant des élèves de CE2. Ce fut très enrichissant d’avoir accès aux grilles de notations et au bilan de cet examen, toujours dans la même optique de mise en application de ce que l’on apprends en Master 1 de Médiation.
La France est au cœur des préoccupations sur le changements climatiques. Elle accueillera en décembre 2015 l’une des plus grandes conférences internationales, organisée sur son territoire, la COP21, que l’on appelle aussi Paris 2015.
La « COP » est une conférence des Nations-Unies : il s’agit de la 21ème conférence des « Parties » signataires de la Convention Climat des Nations-Unies adoptée lors de la conférence de Rio (Brésil) en 1992. Ces conférences se tiennent chaque année dans un pays différent (l’année dernière, elle se tenait à Lima (Pérou) : la première eu lieu à Berlin en 1995.
Cette conférence revêt une grande importance car elle doit aboutir à un accord international sur le climat, qui devra proposer des mesures visant à contenir le réchauffement global en deçà de 2°C, selon les préconisations élaborées par le GIEC l’année dernière, en amenant les pays signataires à financer la transition vers une économie mondiale sobre en carbone.
Les préconisations attendues lors de cette COP21 visent à obtenir un accord global de tous les pays, qui entrera en vigueur en 2020 : le but ? Obtenir un accord universel contraignant sur le climat.
Pour cette occasion, nous allons avec Radio grenouille et en partenariat avec web radio fennec, animer des émissions de radio, orientées sur la thématique de Paris climat 2015. Nous allons avoir la chance de découvrir le monde de la radio, et son fonctionnement interne.
Web radio fennec est un projet d’éducation sur les sciences et l’environnement mené par des jeunes au Maroc, au Cameroun, en France et en République centre africaine, en relation avec l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement).
Nous allons traiter de problématiques locales, mais qui peuvent se généraliser pour les différents pays impliqués dans web radio fennec, et soulèvent d’autres problématiques.
Nous avons orienté nos choix vers plusieurs thématiques, qui sont l’influence des changements climatiques sur les espèces (répartition du moustique tigre et des tiques), et les choix spécifiques d’espèces de la part des agriculteurs pour cause du décalage des saisons.
J’ai eu la chance d’effectuer mon stage de M1 au sein du Muséum d’Histoire Naturelle de Marseille. Situé au Palais Longchamps, dans le 4ème arrondissement de Marseille, le Muséum accueil les publics de tous âges afin de les sensibiliser à une nature passée et présente au travers de visites, d’expositions et divers événements.
Ses missions sont scientifique (vis à vis de ses collections), culturelle (par ses manifestations, expositions,…) et pédagogiques (par des ateliers, conférences, animations,…)
Équipe du Muséum de Marseille
Direction : Anne MEDARD-BLONDEL
Conservation : Sylvie PICHARD Publics : Philippe SIAUD
Administration : Claire BEN JEDOU
Comptabilité : Pierre POGGIO
La faune et la flore du quaternaire
Mon projet de stage s’organisait autour de la 6ème édition des Journées nationales de l’archéologie (qui auront lieu le 19, 20 et 21 juin 2015).
Ces journées sont l’occasion pour le public de se familiariser aux multiples facettes de l’archéologie. Les familles, scolaires, étudiants, passionnés ou simples curieux auront l’occasion de découvrir le patrimoine archéologique et accéder à des lieux exceptionnellement ouverts au public.
Le Muséum propose lors de ces journées la découverte de l’évolution de la faune et de la flore de Marseille depuis 1 million d’années induite par les changements climatiques.
Une animation en salle sur la faune du quaternaire, un atelier de peintures rupestres pour les enfants, des conférences de scientifiques et une projection vidéo seront organisés lors de ces journées.
Mes missions
Le contenu de ce stage était de finaliser la programmation, de mettre en place les différentes activités (animation en salle, et atelier pour les enfants), de faire le lien avec les conférenciers et différents intervenants et de créer des documents de communication autour de cet événement.
Dans un premier temps, j’ai été en charge de préparer l’animation sur les changements climatiques et les variations induites sur la faune et la flore de Marseille depuis 1 million d’années, à partir des collections, textes et dioramas de la salle “Terre des Hommes”, ainsi que de recherches complémentaires que j’ai effectuées tout au long de mon stage.
Suite à la création de cette animation j’ai pu créer un document de communication qui sera utilisé après approbation des responsables du Muséum. Ce document se présente sous la forme d’une plaquette d’activités que le public pourra utiliser comme plus à l’animation.
Dans un deuxième temps, j’ai préparé une fiche technique pour les ateliers de peintures rupestres organisés lors de ces journées auquel les enfants pourront participer. Ces ateliers permettront aux enfants de reproduire les peintures que les Hommes préhistoriques effectuaient dans les grottes avec les moyens qu’ils utilisaient. J’ai également été en charge de faire les demandes de droits de diffusions auprès d’organismes tels qu’Arte et le CNPD (Commission Nationale pour la Protection des Données) afin d’utiliser des supports vidéos lors de ces journées et de contacter les scientifiques pour les inviter à participer aux conférences qui traiteront de la faune du quaternaire.
La 16ème édition de la Semaine du cerveau aura lieu en France et dans 62 pays dans le monde du 16 au 22 mars 2015. Elle débutera le lundi 16 par une conférence inaugurale, “Comprendre et manipuler le cerveau par la lumière”, donnée par Christophe Mulle (Président de la Société des neurosciences) à l’auditorium de l’Institut du cerveau et de la moelle, à Paris, et se poursuivra tout au long de la semaine dans plus de 30 villes françaises, dont Marseille.
La manifestation proposera au grand public de la région de venir à la rencontre des chercheurs en assistant à des conférences ou en participant à des bistrots-sciences, des débats ou, pour les enfants, à des ateliers. Des interventions en milieu scolaire (écoles primaires, collèges et lycées) seront également organisées. L’accès à toute la manifestation sera entièrement libre et gratuit.
A Marseille et Gardanne où aura lieu la conférence inaugurale, le thème de l’édition 2015 sera “Cerveau et créativité“. Plusieurs sujets seront abordés dans ce contexte : “cerveau, illusions et magie”, “l’Art et la représentation du cerveau dans l’histoire”, “comment la pratique des arts modèle notre cerveau” ou encore l’impact des maladies mentales ou des atteintes cérébrales sur les capacités de créativité. Il sera également proposé un “voyage dans le cerveau de Cézanne” et une réflexion sur la manière dont la musique peut permettre au cerveau de s’adapter, de se réorganiser voire de se réparer et sur son utilisation pour traiter certains troubles de l’apprentissage. Autour de cette programmation riche et variée, le public sera invité à rencontrer des chercheurs en neurosciences et à découvrir les dernières avancées de la recherche sur le cerveau.
La Semaine du cerveau PACA est organisée par l’association Cerveau Point Comm, sous l’égide de la Société des Neurosciences. Vous pouvez retrouver le programme de la manifestation ici.