Rencontre avec un acteur de la transition énergétique: le cuisinier de la cantine de Cadenet. La vidéo a été réalisée par les étudiants du Master Médiation en Environnement et Communication Scientifique de MARSEILLE, dans le cadre du projet “application professionnelle”. Faute de financement le projet n’a pas aboutit professionnellement, et a été remanié comme présenté ci-dessus.
Visite de l’Observatoire de Haute Provence
Les étudiants du Master 2 de Médiation Scientifique, accompagnés des Professeurs CHAPPAZ et DE GANTES, ont passé la nuit du vendredi 03 à samedi 04 octobre à l’OHP (Observatoire de Haute Provence). Julie PATRIS, professeur agrégée de physique à l’AMU était leur guide durant le séjour. Département de l’Institut Pythéas et rattaché au CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique), à l’AMU (Aix-Marseille Université) et à l’IRD (Institut de Recherche sur le Développement), l’OHP est un site d’observation et d’expérience dans les domaines de l’astronomie, de la physique de l’atmosphère et de l’écologie.
Après une visite du site, à travers la chênaie pubescente et entre les coupoles, la nuit est tombée. Les étudiants ont rencontré un chercheur de l’OHP. Il leur a présenté différentes méthodes d’acquisition de données concernant la qualité de l’air. Des ballons-sonde sont utilisées pour récolter des mesures dans la couche d’ozone, à plus de 20km d’altitude. Le Lidar, un puissant laser, fournit régulièrement des profils verticaux des mesures de l’atmosphère.
La visite s’est poursuivie par un repérage des constellations à l’œil nu. Étaient visibles ce soir là : la Grande Ourse, la Petite Ourse et l’étoile polaire, Cassiopée, et le triangle d’été formé par les étoiles Deneb, Vega et Altaïr, respectivement dans les constellations du Cygne, de le Lyre et de l’Aigle. Puis les étudiants ont appris à guider le télescope de 80cm et à pointer différents objets, tel que la Lune et le double amas de Persée. Après le coucher de la Lune, les conditions d’observation devinrent favorable pour une observation de la Nébuleuse d’Orion.
Dans le cadre des Journées du patrimoine, visite du «Château de ma mère» de Marcel Pagnol (Château de la Buzine, Marseille)
Visite du Château de la Buzine, le 20/09/2014, Anissa Mande©
Le Château de la Buzine, correspond au château dont Marcel Pagnol parle dans son œuvre «Le château de ma mère», 1957. C’est un roman autobiographique, dans lequel il relate ses souvenirs d’enfance. Un film éponyme sorti en 1990, retrace les aventures du jeune Marcel et de sa famille.
Le château que l’on voit dans le film est le château d’Astros (Vidauban, Var) et non le château de la Buzine. Cela s’explique par le fait que le Château de la Buzine est tombé en ruines et victime de pillages, pendant près de 40 ans. Marcel Pagnol a acheté le château en 1941 en voulant y construire une cité du cinéma, mais le château est passé de mains en mains, puis revendu. C’est seulement en 2006, que la rénovation du château a commencé, grâce à un concours de rénovation remporté par Stern International. Le «nouveau» château a été inauguré en juin 2011.
Le château de la Buzine est aujourd’hui un espace dédié au cinéma, comme le voulait jadis Marcel Pagnol. Il se compose de quatre étages, le sous sol, à travers un parcours, se dédie au cinéma méditerranéen, sous toutes ses formes. Le premier étage est un espace de réception. Le deuxième, comporte les collections semi-permanentes de divers artistes. J’ai eu l’occasion de voir les magnifiques tableaux de G. Briata, qui est un artiste peintre marseillais. Et le troisième étage, comporte des éléments ayant appartenu à Marcel Pagnol et aux premiers résidents du château. Le château comprend également une salle de cinéma pouvant recevoir 300 personnes et un magnifique jardin.
Étant marseillaise et ayant lu les œuvres de Marcel Pagnol au collège, j’ai été très émue d’avoir été sur les traces de cet écrivain si cher aux provençaux. Je conseille la visite du Château et de son grand jardin à tous les curieux.
Anissa Mande
Voyage en Camargue – épisode 1
Pour la rentrée, retrouvez la première émission sur le thème de la Camargue de la promotion 2014/2015 sur WebRadioFennec!
Cette émission, la première d’une série de quatre, toutes consacrées à la Camargue et à ses évolutions morphologiques, a été réalisée en partenariat avec Radio Grenouille et mise en ligne le 23 septembre.
Pour ce premier épisode, Anissa Mande et Pauline Lejeune sont allées à la rencontre de Claude Vella, enseignant chercheur à Aix-Marseille Université, chercheur au CEREGE et responsable du Master Gestion territoriale des risques naturels et technologiques. Celui-ci nous explique les modifications morphologiques du territoire de la Camargue, passées et présentes.
Intervention de David Chétrit
Le 12 septembre, David Chétrit, médiateur professionnel indépendant, est venu de Pau pour évoquer son livre « La réintroduction de l’ours – L’histoire d’une manipulation ».
Ce livre retrace l’histoire de la réintroduction de l’ours en s’appuyant uniquement sur des faits et des documents officiels. Selon David Chétrit, ce n’est pas un livre censé alimenter la polémique et perpétuer le débat « pour / contre », mais une analyse du conflit qui dure depuis des années. Il y explique les raisons véritables de la disparition des ours, et présente les différents acteurs du conflit, ainsi que leurs motivations. Il apparaît que le groupe « Ours », créer en 1983 et responsable du plan « Ours », est une organisation fermée, dans laquelle apparaissent souvent les mêmes noms. Alors que la population locale, mais aussi les scientifiques leur opposent de nombreux arguments valables, les « pro » ours se contentent de médiatiser le conflit et d’exercer des pressions au niveau politique afin d’aboutir à leur fin.
David Chétrit a orienté sa présentation sur l’accueil médiatique qu’il a reçu. En effet, durant presque 2 ans, il a subi un boycott des médias, qui le classaient dans la catégorie « anti ». Ainsi, les médias jouent également un rôle, volontaire ou non, dans ce conflit, en relayant des informations erronées ou déformées et en publiant des sondages biaisés, réalisés auprès d’une population peu consciente des différents enjeux.
Au-delà du débat pour la réintroduction de l’ours, David Chétrit nous a amené à nous questionner sur le bien-fondé des activités des associations écologiques, qui ne sont pas toujours aussi transparentes qu’elles l’affichent.
Après avoir répondu à nos interrogations, David Chétrit a parlé de son métier de médiateur indépendant. Spécialisé dans la gestion de conflit, il a expliqué qu’il travaillait seul afin de créer un climat propice aux discussions et il a décrit les différents stades d’une médiation organisationnelle.