Il y a fort, fort longtemps, nos ancêtres étaient des chasseurs-cueilleurs. Ils étaient nomades et vivaient en groupe. Cette période historique correspond au Paléolithique et s’étend d’environ -800 000 à -6 000 avant J-C[1]. La sédentarisation des Hommes marque le début du Néolithique, les premiers villages apparaissent, accompagnés des premiers champs et enclos. Cela marque les débuts de la domestication. Au fil du temps, le sanglier deviendra cochon, l’auroch deviendra bœuf, le mouflon deviendra mouton et le bouquetin deviendra chèvre.
Des animaux qui évoluent selon nos besoins
Au départ, les animaux étaient domestiqués pour leur utilité : le sanglier pour sa viande, l’auroch pour sa force, le chien pour sa protection. Petit à petit, les Hommes ont sélectionné les caractères les plus intéressants pour eux. Prenons l’exemple du sanglier. Seuls les plus gros et gras étaient mis à la reproduction, ce qui, avec le temps, amène aux cochons que nous connaissons aujourd’hui.
L’exemple du chien est tout de même le plus étudié et le plus connu. Sa domestication a commencé un peu plus tôt que ses compères. Des restes de loups ont été trouvés près de tribus humaines datant du Paléolithique. Les contes veulent qu’une jeune louve, un peu différente des autres par ses oreilles tombantes, son attitude joueuse et sa curiosité sans limite, s’est rapprochée de curieux bipèdes. Elle se serait intégrée en prévenant la tribu des attaques d’autres Hommes et en jouant avec les enfants. Ses adoptants auraient alors gardé ses louveteaux, ayant hérité de ses caractères morphologiques et comportementaux. Ici débuta la sélection de ceux qui deviendront nos fidèles compagnons à quatre pattes : les chiens[2]. Depuis, les époques se sont succédées et les chiens ont évolué avec elles, au grès des besoins de nos ancêtres.
Au Néolithique, les Hommes avaient besoin de chiens forts et courageux, qui protègent les champs contre les rongeurs, et les réserves contre d’éventuels ennemis. Ils ressemblaient à des mastiffs, de grands chiens imposants et forts. Durant l’Antiquité, tandis que les Romains utilisaient des molosses comme armes de guerre[3], les Égyptiens sélectionnaient des chiens athlétiques et rapides pour la chasse : les lévriers. Déjà à cette époque, deux types de chiens se distinguent par leur utilité : d’un côté les molossoïdes[4] pour les combats et la garde, de l’autre les graïoïdes[5] pour la chasse.
Nos ancêtres faisaient donc des croisements pour obtenir des animaux utiles, mais ils s’y sont rapidement attachés. Les animaux sont passés « d’outils » à « compagnons » en quelques siècles. Si l’Homme a gardé les chiens pour lui tenir compagnie, n’est-ce pas justement pour combler un besoin d’affection ? Aujourd’hui, nombre de chiens sont sélectionnés pour être de parfaits chiens de compagnie : joueurs, dociles, affectueux et intelligents. Une fois ce nouveau besoin comblé et conscientisé, certaines personnes se sont intéressées à l’apport des animaux domestiques dans le domaine de la santé, notamment mentale.
Les animaux domestiques et la santé mentale
Les animaux domestiques sont de plus en plus utilisés pour aider les professionnels de santé, des personnes en situation de handicap ou des personnes socialement isolées. Ils portent un nom bien particulier : les animaux médiateurs ! Ces animaux sont issus d’une longue sélection au niveau du comportement, mais doivent aussi recevoir une formation spécifique et adaptée à leur « futur métier ». Par exemple, un cheval médiateur qui travaillera avec des enfants handicapés devra être d’un sang-froid à toute épreuve et très doux. Un chien guide d’aveugle sera calme, concentré et obéissant pour remplir au mieux son rôle. Des animaux dans une ferme pédagogique ou en visite dans un EPHAD devront être tout aussi calme et doux, habitués aux bruits, à l’intérieur si nécessaire, aux gestes brusques, à être manipulés… Vous l’aurez compris, les principales qualités de l’animal médiateur sont le calme, l’obéissance et la douceur.
C’est un zoothérapeute qui devra le former, un professionnel de la santé ou du social, qui aura reçu une formation pour exercer la zoothérapie. L’Institut Français de Zoothérapie en donne une définition : c’est un ensemble de méthodes, appliquées à un individu ou à un groupe, qui visent à maintenir ou à améliorer le potentiel cognitif, physique, psychologique ou social via l’intervention d’un professionnel de la santé accompagné par un animal médiateur soigneusement sélectionné et entraîné. En bref, c’est une méthode de soin alternatif usant de la relation Homme/animal avec pour acteur : un animal médiateur, un professionnel et un patient ou groupe de patients.
« La zoothérapie mise sur la réciprocité dont fait preuve l’animal médiateur et sur son potentiel de stimulation, de motivation de contact affectif, de guidance… » *
L’enfant et la médiation animale : une nouvelle approche de la zoothérapie, François Beiger, 2016, Editions DUNOD.
Prenons quelques exemples d’animaux médiateurs et d’interventions en zoothérapie. Les zoothérapeutes et leurs animaux médiateurs peuvent intervenir dans des EHPAD ou des centres hospitaliers, avec des adultes ou avec des enfants, avec des personnes en situation de handicap ou simplement un peu isolées. C’est la pluralité des interventions qui fait leur richesse. Des suivis sont effectués par les structures d’accueil, concernant principalement l’humeur des patients avant, pendant et après les visites des animaux. Et les résultats semblent être au rendez-vous ! Marie Lombard, médecin gériatre à l’EHPAD des Vergers de la Chartreuse à Dijon, souligne l’importance de la médiation animale pour les personnes qui ne communiquent pas ou plus verbalement. Chez les enfants non-communicants, les interventions ont des conséquences plutôt positives : les animaux les stimulent et les apaisent, certains cherchent même à communiquer avec l’animal, faisant des progrès moteurs considérables. En plus d’être positives et stimulantes, ces interventions soudent les équipes soignantes qui portent le projet, et les ateliers proposés apportent un autre type de relation entre soignants et patients.
Quelques vidéos pour illustrer ces propos :
Dans le domaine de la santé, outre la zoothérapie, les animaux domestiques et plus spécifiquement les chiens, peuvent se rendre utiles autrement. Pour effectuer des dépistages de santé, par exemple. Le dépistage du cancer du sein par des chiens fait l’objet du projet KDOG, porté par une infirmière de l’Institut Marie Curie, Isabelle Fromantin, et une vétérinaire et éthologue de Maison-Alfort, Caroline Gilbert. Les chiens ayant un odorat bien plus développé que le nôtre, ils sont utilisés pour la détection de drogues et d’explosifs. Leur serait-il possible de détecter des tumeurs ? C’est à partir de cette question que le projet s’est construit. L’infirmière-chercheuse a tout d’abord montré que les plaies associées au cancer du sein émettaient une odeur spécifique : une odeur tumorale. C’est cette odeur qui est détectée par notre fidèle compagnon à travers la peau, si tumeur il y a. L’un des buts de ce projet est de rendre accessible et précoce le dépistage du cancer du sein, la mammographie n’étant pas adaptée aux personnes en situation de handicap et les centres étant parfois difficilement accessibles. Le programme KDOG n’est encore qu’en essai clinique, mais plusieurs chiens ont d’ores et déjà été formé et ont conforté le projet dans son hypothèse. Attendons les résultats en croisant les doigts et en envoyant des papouilles à ces chiens ! Pour suivre leur programme : https://kdog.curie.fr/.
Retrouvez ici deux petites vidéos explicatives du projet KDOG :
Socialement aussi, les animaux peuvent ouvrir des portes et servir autrement. C’est le cas, par exemple, à la ferme pédagogique de la Tour des Pins, à Marseille. C’est un véritable lieu de rencontre où des adolescents peuvent se découvrir à travers l’élevage de chèvres ainsi que la conception et la vente de produits laitiers.Nos animaux domestiques nous sont utiles à bien des égards, et ce depuis la nuit des temps. Ces dernières décennies de tests et d’expériences ont montré l’importance des interactions Homme/animal, en particulier pour les personnes en situation de handicap, socialement isolées ou atteintes de troubles psychologiques. Cette relation si unique que nous avons façonné depuis des siècles avec ces animaux leur permet de nous accompagner tous les jours et en tout temps Nous leur découvrons de nouvelles utilités de jour en jour : chiens dépisteurs, d’avalanche, d’explosifs, de drogues… et peut-être de COVID ! Un vétérinaire de Maison-Alfort a mis en place un protocole expérimental ayant pour but de former des chiens à la détection du virus[6]. Petit à petit, nous en venons même à leur confier nos vies… si ce n’est pas une marque de confiance, je ne sais pas ce que c’est !
Cet article vous a été proposé par Floriane MAZZELLA.
[1] Selon l’INRAP, l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives. https://www.inrap.fr/.
[2] Chapitre 1 « Petite et faible mais plus futée », Le plus Bel Ami de l’Homme, Patrick Pageat, 2019, Solar Editions.
[3] Chapitre 2 « Les dogues de Marius », Le plus Bel Ami de l’Homme, Patrick Pageat, 2019, Solar Editions.
[4] Se dit de chiens à tête et corps massifs, aux petites oreilles et au museau court, tels que les dogues, les mastiffs et certaines races de montagne. Larousse, dictionnaire en ligne.
[5] Se dit de chiens dont la tête, au crâne étroit, est fine et allongée. Les oreilles sont petites. Le corps est élancé, les membres fins, le ventre retroussé. Cirad, dictionnaire des sciences animales en ligne.
Voilà notre petite promotion de 12 étudiants confrontée à un nouveau défi : réaliser des vidéos, reportage ou documentaire. Tourner des images, faire des prises son, faire le montage, c’est ce que nous a proposé dans son cours M. Loïc LARROUZÉ lors du projet de montage vidéo. Nous nous sommes donc répartis en 3 équipes de tournage, suivant 3 thématiques différentes. Les résultats ? Les voici :
Une simple histoire de graine ?
Dans les armoires du musée colonial de Marseille, des centaines d’échantillons – des fruits, des graines, des épices ou des extraits – issus des anciennes colonies françaises sont toujours conservées à l’université d’Aix-Marseille. Dans une vitrine, parmi les échantillons, une graine de Cola met en lumière, de par son histoire – descriptions botaniques, études chimiques, applications pour la santé, application économique – un parcours scientifique et la valeur de ces collections.
Ce film retrace le récit d’un objet, depuis son arrivée au musée colonial jusqu’à ce que raconte encore aujourd’hui l’échantillon, mettant en avant l’importance de la conservation de ces précieuses collections pour la communauté scientifique et les autres.
Un film réalisé par Fanny, Manon, Pauline & Agathe
Le parcours ISME vu par ses étudiants !
Notre caméra s’est faufilée au cœur du campus Saint Charles, dans le petit bâtiment 7 au bout de l’allée des platanes. C’est ici que depuis 12 ans, un petit master de médiation scientifique résiste au temps. Rémi Chappaz, père de ce master et chercheur en écologie, veille avec bienveillance sur ses étudiants. Vous plongerez au cœur de l’ambiance joyeuse et studieuse de cette formation en suivant les étudiants de salles de classes aux montagnes ensoleillées, de plage à garrigue, de réunion à moments festifs. Retrouvez toutes les infos sur le site des étudiants en médiation.
Réalisé par Floriane, Lou, Julie & Ulysse
Les Trésors des BU – Ce qui se cache dans la réserve patrimoniale Saint-Charles
La Bibliothèque Universitaire Saint-Charles est un édifice datant de 1958. Son architecture atypique, signée Fernand Pouillon, la classe au “Patrimoine du XXème siècle”, label du ministère de la culture et de la communication. Sa réserve patrimoniale, qui compile 2500 volumes certains datant de 1542, fait d’elle une bibliothèque historique dans le domaine des sciences humaines, fondamentales et techniques. Ce film présente ce lieu et deux ouvrages scientifiques mémorables conservés dans sa réserve, L’Alguier des Frères Crouan et La Flore du Dr Poucel.
Un film réalisé par Manon, Pierre-André, Mila & Mylène
A L’Estaque, dans le port de Saumaty, nous retrouvons Medhi.
Dans les combles de son atelier, il nous explique son métier de pêcheur traditionnel et les questions écologiques qui y sont étroitement liées, laissez-vous porter par les flots, direction le large …
Par Manon, Manon et Lewisia
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Un photographe professionnel et une amatrice expriment leur sensibilité face aux changements écologiques observés dans les océans et plus particulièrement en Méditerranée. Guillaume Ruoppolo, photographe et chef opérateur sous-marin débuta la plongée dès sa plus tendre enfance. Il souhaite transmettre la beauté des profondeurs pour sensibiliser à sa protection. Sydney Gelle, détentrice d’un BTS en gestion et protection de la nature, c’est lors de cette formation qu’elle découvre sa passion pour la photographie de terrain. Cette étudiante milite au travers de ces photos pour une meilleure connaissance de la faune et flore aquatique. Leurs récits, remplis d’émotions, vous transportent dans une immersion sous-marine présentant la beauté d’une nature à préserver.
Par Julie et Pauline
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Gaëlle Le Bloa en charge de missions de concertations et de dialogues territoriaux, nous présente son métier et exprime son ressentie sur ses activités. L’expression de chacun, l’entente, le partage et la bienveillance représentent les valeurs qu’elle porte au sein de son entreprise Génope. A travers sa parole Gaëlle nous dévoile un sublime message d’humanité.
Par Julien et Pierre-André
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Comment se positionner face à un monde en perpétuelle anthropisation ? Quelle place pour la culture de la terre en ville ? Nous sommes allées à la rencontre d’Eva et Anaïs qui font vivre la nature à Marseille sur un site d’agriculture urbaine, au Talus. À travers leurs parcours différents, elles abordent avec justesse et précautions la réalité de la transition écologique qui s’opère en nous et autour de nous. De beaux échanges, en toute simplicité, avec deux femmes qui transmettent l’envie de s’intéresser à notre environnement en prenant le temps de le découvrir et de le faire vivre.
Par Fanny & Le Caer Mylène
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« Pour que leurs chants ne disparaissent pas dans le silence des abysses ». En 1988, Bernard Abeille fait une découverte sonore surprenante. Il nous raconte avec émotion : « Je me souviens parfaitement du jour où pour la première fois, j’ai imité le son de la baleine avec ma contrebasse ». Chassée pendant deux siècles et aujourd’hui menacée par la dégradation de son espace naturel, cette diva des mers est aussi connue pour son chant mystérieux. Garçon amoureux de la mer devenu jazzman, ce Marseillais part à la rencontre du chant des baleines et construit à lui seul une véritable symphonie.
Par Ulysse & Mila
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Entre nature et urbain il y’a parfois un fossé. C’est ce à quoi nous nous intéressons et prenons le temps de réfléchir pour relier l’urbanisation à la nature à Marseille. Cette réflexion se fait à travers le regard et les connaissances en paysage de Alice et Eden deux étudiantes à l’École Nationale Supérieur du Paysage à Marseille.
L’ONU a déclaré 2020 comme l’année internationale de la santé des végétaux, c’est pourquoi les étudiants du master 2 de médiation scientifique en environnement se sont penchés volontiers sur ce thème pour créer leur propre colloque : Faudrait pas s’planter !
Ce colloque a eu lieu le jeudi 3 décembre 2020 de 9h à 16h30, en distanciel sur la plateforme zoom. Cette journée a commencé par les présentations de Monsieur Rémi CHAPPAZ, Responsable du master médiation en environnement et professeur à Aix-Marseille Université (AMU), et Madame Mariane DOMEIZEL, maître de conférence à AMU, chimiste de l’environnement et vice-présidente du partenariat développé avec la direction de développement durable d’AMU.
Au cours de cette journée, plusieurs intervenants de différents milieux ont effectué des présentations en lien avec leurs travaux. Les 4 parties de notre colloque sont :
Partie 1 : Mieux comprendre les plantes
Partie 2 : Un sol sain pour des plantes saines
Partie 3 : Produire plus et mieux pour une agriculture durable
Partie 4 : La santé des plantes dans un monde en pleine mutation
Les objectifs de ce colloque sont de :
Comprendre en quoi la santé des plantes est un facteur déterminant pour lutter contre la faim dans le monde.
Comprendre le lien entre le développement économique et la santé des plantes.
Comprendre le lien entre la protection des plantes, et donc la prise en compte de leurs santés, et la protection de l’environnement et de la biodiversité.
Comprendre le fait qu’il est plus rentable et efficace de prévenir, donc d’agir en amont, que de guérir au niveau de la santé des plantes.
Comprendre le lien entre le développement économique, la pratique agricole et la santé des plantes.
Comprendre le lien entre santé de l’Homme, à travers son alimentation, et santé des plantes.
Les présentations
Partie 1 : Mieux comprendre les plantes
Avant de découvrir comment leur santé peut impacter la notre, avant de penser de nouveaux moyens de lutte contre la faim dans le monde, avant d’apprendre comment cultiver notre jardin, il est important de connaître la plante, ses fonctionnements, ses capacités et ses besoins. Dans ce premier axe du colloque Faudrait pas s’planter, Pierre Abad directeur de recherche à l’Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), et Catherine Fernandez directrice de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie marine et continentale (IMBE), vous présente nos hôtes : les plantes. Comment se défendent-elles, comment communiquent-elles, comment vivent-elles, ces deux intervenants vous en disent plus sur les capacités insoupçonnées des végétaux.
Le système immunitaire des plantes
Présenté par Pierre Abad, directeur de recherche INRAE au sein de l’Unité Mixte de Recherche 1355, Institut Sophia Agrobiotech, à Sophia-Antipolis.
Pierre Abad est directeur de recherche INRAE, au sein de l’Unité Mixte de Recherche Institut Sophia-Agrobiotech (UMR 1355, INRA-UNS-CNRS) à Sophia-Antipolis. Il a reçu le prix Roger-Jean et Chantal Gautheret, section biologie et physiologie du végétal. Ses recherches portent sur l’étude du dialogue moléculaire entre la plante et un ver microscopique, appelé nématode à galles (Meloidogyne incognita) capable d’attaquer la quasi-totalité des plantes nourricières. Les travaux de recherche portent également sur les réponses des plantes à ces agressions. A l’heure actuelle, stimuler la résistance des plantes constitue une des alternatives de luttes efficaces et respectueuses de l’environnement.
La communication des plantes
Présentée par Catherine Fernandez, professeure des universités directrice de l’IMBE, recherches sur l’écologie fonctionnelle et l’écologie chimique.
Catherine Fernandez est directrice de l’IMBE, professeure des universités Classe Exceptionnelle à Aix-Marseille Université, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE UMR AMU CNRS IRD UAPV 7263). Les recherches qu’elle mène appartiennent au champ de l’écologie fonctionnelle et l’écologie chimique. L’objectif est d’étudier les interactions entre organismes et avec leur environnement, médiées par une grande diversité de molécules à travers une approche interdisciplinaire. Ses recherches visent à comprendre le rôle des métabolites secondaires des plantes (PSM) comme variable forçante du fonctionnement des écosystèmes et du maintien de la biodiversité. Page personnelle : http://www.imbe.fr/catherine-fernandez.html
Partie 2 : Un sol sain pour des plantes saines
Pilier de la vie du végétal, base de l’agriculture, couche la plus externe de la croute terrestre, cette seconde partie met à l’honneur les sols. En effet, ces derniers ont une importance majeure sur la santé des plantes. Ainsi, il est dévoilé par notre premier intervenant les besoins des végétaux via ce sol. Pour se faire, il met tout d’abord en lumière le fonctionnement naturel des sols à travers leur biodiversité, leur microbiologie, les cycles biogéochimiques, etc. Toutes ces explications sont dévoilées à travers un parallèle sur le fonctionnement d’un sol à l’état naturel et un sol qui ont fait l’objet d’une exploitation agricole. Ensuite , lors d’une seconde intervention, il est mis en avant des méthodes d’agriculture durable prenant soin des sols et des plantes c’est à dire des méthodes suivant les besoins des sols, d’adaptation au sol et intégrant la vie du sol notamment à travers des méthodes d’agriculture Bio.
Qu’est-ce qu’un sol sain ? Le système naturel VS exploitation
Présenté par Emmanuel Bourguignon, Docteur en microbiologie des sols, consultant en microbiologie, écologie et agronomie du sol au (LAMS).
Emmanuel Bourguignon est un docteur en microbiologie des sols. Il est diplômé de l’Université d’Aberdeen (UK) où il a obtenu un master en microbiologie du sol. Il a ensuite effectué une thèse à Bio-Protection Research Centre (Université de Lincoln, NZ) sur l’écologie d’un groupe de champignons (Trichoderma) en cultures maraîchères et leur capacité de réduire naturellement les pressions de pathogènes. Plus tard, il obtient un diplôme de technicien en Œnologie à l’Université de Dijon. Actuellement, il travaille avec l’équipe du LAMS (laboratoire d’analyse microbiologique des sols) en tant que consultant en microbiologie, écologie et agronomie du sol. Il conseille également les vignerons, les agriculteurs, les terrains de golf, les jardins botaniques et les municipalités pour les aider à mettre en place des pratiques culturales pérennes qui respectent les sols, leur biodiversité, et l’environnement.
Comment bien se servir des sols ? Vers une agriculture durabl
Présenté par Mathieu Marguerie, Coordinateur Chargé de missions en production végétal Agribio 04 et Bio PACA.
Mathieu Marguerie est un coordinateur chargé de mission en productions végétales Agribio 04 et Bio de PACA pour les grandes cultures. Diplômé en 2011, de Montpellier SupAgro en tant qu’ingénieur agronome, à la suite de ses études il devient animateur de filière chanvre avant d’être ingénieur productions végétales agriculture biologique chez Agribio 04. Il participe à la structuration de filière, à la gestion de projet et bien sûr met en place des appuis techniques. Depuis, 2018 il est également coordinateur chez Agribio. En parallèle, depuis 2016, il est co-fondateur et président de l’association « Graines de Mane » qui est un site participatif ayant pour vocation à expliquer l’influence variée de l’agriculture sur notre quotidien.
Partie 3 : Produire plus et mieux : pour une agriculture durable
L’agriculture intensive est source de nombreux problèmes, principalement pour l’environnement, car elle se base sur la monoculture qui favorise la propagation de maladies végétales et de ravageurs des cultures, et conduit donc à l’utilisation de pesticides dont la nocivité n’est plus à prouver. La santé humaine dépend donc en partie de la santé des végétaux. Au 21ème siècle, comment nourrir toujours plus d’êtres humains pour lutter contre la faim dans le monde ? Comment cultiver les plantes en limitant les impacts négatifs sur les écosystèmes tout en conservant le développement économique ? L’agriculture durable serait-elle la solution ? Voilà des questions complexes auxquelles nos intervenants de cette troisième partie ont tenté d’apporter des éléments de réponse.
La durabilité : une réponse aux différents enjeux et défis de l’agriculture du XXIè siècle
Présentée par Virginie Mercier, Maitre de conférence à la faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille.
Virginie Mercier : Maître de conférences HDR à la Faculté de Droit et Science politique d’Aix-Marseille Université, Directrice de l’Institut de Droit de l’Environnement et du Développement Durable, spécialisée dans l’étude du droit des affaires dans le développement durable : Responsabilité sociétale des entreprises, finance durable, responsabilité civile environnementale, contrat et RSE, droit de l’environnement et santé-sécurité au travail. Virginie Mercier a dirigé un colloque le 10 Avril 2020 intitulé : « Agriculture et alimentation durables, Le temps des transitions ». L’objectif principal de ce colloque était d’apporter des éléments de réponses à la problématique : « Comment nourrir l’ensemble des habitants de la planète, en produisant une nourriture suffisante, de bonne qualité et dont les modes de production soient respectueux de l’environnement. ».
Les recherches scientifiques sur les techniques agricoles durables
Présentée par Stéphane Jezequel, Ingénieur et Directeur Scientifique d’ARVALIS – institut du végétal pour la région Sud-Est.
Stéphane Jezequel est un ingénieur ARVALIS (institut du végétal) et est nommé depuis peu au poste de directeur scientifique d’ARVALIS. Cet ingénieur agronome diplômé de l’ENSA Toulouse a développé son expertise scientifique et son expérience de terrain depuis son entrée à l’ICTF en 1990 en tant qu’ingénieur régional en PACA. Il travaille en agriculture de la conservation, plus précisément dans la culture de semi-direct sous couvert végétal. Il s’est également investi en faveur de la recherche de voies d’adaptation au changement climatique et des impacts du dérèglement climatique sur la rentabilité et la qualité des productions de céréales dans le Sud-Est. Il travaille en étroite collaboration avec Mathieu Marguerie sur la déclinaison « bio» de tous ces sujets. Il fera une intervention sur les recherches scientifiques sur les techniques agricoles durables.
Partie 4 : La santé des plantes dans un monde en pleine mutation
Les plantes et leur santé jouent un rôle important dans les différents écosystèmes de nos régions. Mais face aux différents changements liés à des facteurs naturels ou anthropiques, certaines parties du « tout » que sont les écosystèmes ont du mal à s’adapter. Le fractionnement des habitats par l’urbanisation et les perturbations climatiques influencent le comportement de la faune et de la flore. Dans cette dernière partie du colloque, ce sont les pollinisateurs qui sont mis à l’honneur.
Il s’agit d’une étude de cas sur les pollinisateurs, présentée par Benoit Geslin, maître de conférence à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (IMBE). À travers ses travaux de recherche en écologie et en écologie de la pollinisation, Benoit Geslin s’intéresse aux abeilles sauvages. Il cherche à comprendre comment les perturbations d’origine anthropique modifient la structure des communautés d’abeilles sauvages, et donc de comprendre quelles sont les conséquences de ces modifications pour la reproduction, le maintien et l’évolution des communautés végétales.
Les pollinisateurs
Présenté par Benoit Geslin , Maître de conférence Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (IMBE).
Benoit Geslin est maître de conférence à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (IMBE), basé à Aix Marseille Université Campus Sciences Saint Jérôme. Il réalise des travaux de recherche en Écologie et en Écologie de la pollinisation, et il s’intéresse plus particulièrement aux abeilles sauvages et aux réseaux d’interactions qu’elles forment avec les plantes à fleurs. Ses objectifs sont de comprendre comment les perturbations d’origines anthropiques (urbanisation, intensification agricole, espèces introduites) modifient la structure des communautés d’abeilles sauvages et quelles en sont les conséquences pour la reproduction, le maintien et l’évolution des communautés végétales. Il dispense également des cours en Écologie, en Écologie du paysage, en Interactions biotiques et Écologie Urbaine et dans les Unités d’Enseignements de Diversité du Monde Vivant.
Emission EcoForum
Le 02 décembre 2020, des étudiants du master ont présenté le colloque, dans les studios de radio GALERE, dans l’émission EcoForum. Cette émission animée par Florence de 19h à 20h traite de sujets liés à l’environnement et à l’écologie.
Pourquoi ce thème ?
Ce thème peut surprendre au premier abord, mais il ne provient pas des esprits bouillonnants d’un groupe d’étudiants. Chaque année, l’ONU proclame l’ « Année internationale de… ». Notre master s’empare de ce thème et en fait le sujet d’un colloque tenu tous les ans au mois de décembre. Le 2 décembre 2019 à Rome, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé l’ « Année Internationale de la santé des végétaux (IYPH) 2020 ». La FAO étant une organisation spécialisée des Nations unies qui a pour objectif suprême d’ « Aider à construire un monde libéré de la faim », ce thème est tout naturel. Son but principal étant de sensibiliser le public à la protection de la santé des végétaux comme levier pour éliminer la faim, réduire la pauvreté, protéger l’environnement et doper le développement économique. Nous, étudiants du Master Information et médiation scientifique et technique parcours « Information scientifique et médiation en environnement » nous sommes appropriés ce thème afin de l’aborder d’une manière qui nous correspond. Les objectifs défendus par la FAO que nous avons décidé de mettre en avant seront la protection de l’environnement mais également l’aspect économique. Le tout dans une dynamique de médiation qui aura pour but de mettre en avant tant par l’organisation du colloque que par ce qui sera communiqué au cours de celui-ci, du savoir faire résultant de nos parcours et nos études.
Synthèse de la journée
En cette belle journée du 3 décembre 2020, tout est calme en ces temps de confinement. Tout ? Non ! Un petit amphithéâtre de la faculté de Saint-Charles est en pleine effervescence. Les étudiants du master 2 de médiation scientifique en environnement s’activent à finaliser la mise en place de leur colloque sur lequel ils travaillent depuis près d’un an. La tension est palpable, mais les croissants et le thé chaud sont là pour détendre l’atmosphère.
8h45 : Les premiers participants arrivent dans le salon Zoom.
En coulisse les intervenants sont briefés.
Dans le salon, le public continue d’arriver.
9h : C’est parti !
Début en douceur avec les allocutions de Rémi Chappaz et Mariane Domeizel parlant respectivement du colloque du master et du développement durable sur AMU.
S’en suit la constitution d’un nuage de mots autour du thème du jour :
LA SANTÉ DES VÉGÉTAUX
Écosystème, Équilibre, Eau et Sol se démarquent. Ces mots seront-ils les mêmes à la fin de cette journée ? Affaire à suivre…
9h15 : Lancement du premier axe : Mieux comprendre les plantes.
Pierre ABAD nous présente les plantes. Après un bref historique de celles-ci, il nous explique en quoi leur santé est une problématique capitale à l’interface agriculture/environnement. Évoquant la « course à l’armement » de celles-ci au cours de l’évolution pour lutter contre diverses attaques de ravageurs, parasites et maladies. Les mécanismes de défense résultants constituent un enjeu majeur pour l’avenir de la production et de la protection des plantes.
Après une séance de questions très enrichissantes c’est à Catherine FERNANDEZ. Elle nous parle de la communication chez les plantes via les « composés organiques volatiles ». Ces composés produits en grande quantité, permettent de nombreuses interactions et relations (allopathiques…). Ils sont également très utiles dans la lutte de certaines plantes contre le réchauffement climatique. La recherche est très intense dans ce domaine et a un rôle à jouer dans l’augmentation de la productivité et de la durabilité en agriculture.
A noter : 10h15, le colloque atteint les 50 participants. La joie et la fierté se lit sur le visage des étudiants qui ont mené une campagne de communication sur tous les fronts (réseaux sociaux, radio…)
10h40 : Lancement du second axe : Un sol sain pour des plantes saines.
Emmanuel BOURGUIGNON nous parle des sols. Après avoir définit un sol et un sol « idéal », il nous présente la richesse de la faune des sols ainsi que le rôle d’artisans des sols qu’ont les plantes. Celles-ci jouent un rôle clé dans la stabilité et le maintien de l’équilibre des sols (séquestration du CO2…). En conclusion, il est présenté l’importance de prendre soin des sols, leur dégradation étant supérieure à leur régénération dans le mode d’exploitation actuel, nous devons les aider, c’est un enjeu majeur qui passe notamment par une évolution des pratiques culturales.
Pour finir cette matinée, Mathieu MARGUERIE nous parle des enjeux d’une agriculture durable. Face aux changements climatiques importants à venir et donc aux difficultés que rencontreront de plus en plus les agriculteurs, des solutions sont envisageables. La principale est la conservation des sols qui s’inscrit dans une large problématique agricole. La réduction du travail des sols pour préserver leur équilibre conduit à l’utilisation d’herbicides. Pour réduire leur utilisation, travailler sur les itinéraires techniques, la couverture des sols et la « coopération » élevage/culture est essentiel.
14h : Après une pause repas bien appréciable remplie d’échanges sur les ressentis de cette riche matinée (dans le respect des mesures sanitaires en vigueur), nous commençons cet après-midi de conférence avec l’intervention de Virginie MERCIER qui ouvre l’axe 3 : Produire plus et produire mieux.
Elle nous parle de l’agriculture durable au travers d’un prisme plus juridique que ce qui a été vu plus tôt dans la journée. Les défis liés à l’agroalimentaire sont de taille mais l’évolution des techniques et pratiques agricoles pour faire face à ces défis, la mise en place de lois comme la loi EGalim (30 octobre 2018), visent à un développement durable du secteur agricole et alimentaire. Le droit évolue donc pas à pas pour intégrer ce développement durable. Elle nous rappelle enfin qu’en tant que consommateurs et citoyens nous avons tous un rôle à jouer pour l’avenir.
Pour clôturer cette partie, Stéphane JEZEQUEL nous parle dans la continuité de Mathieu MARGUERIE de pratiques agroécologiques. Dans nos régions la culture de céréales est complexe et les rendements stagnent. Dans un contexte de changements climatiques, trouver des systèmes agricoles plus résilients et résistants est nécessaire. La société souhaiterai une agriculture sans produits phytosanitaire, ce qui est impossible tant financièrement que techniquement à l’heure actuelle. Aujourd’hui, ne pas les utiliser, c’est entraîner une perte de rendement conséquente. C’est en ça que réside tout l’enjeu des études en cours et à venir.
Au cours de cette présentation, la pression dans la salle était visible. La raison ? L’intervenant suivant était absent. Mais alors que tout le monde s’agitait, essayant de le contacter par tous les moyens, il fit son apparition. Il n’était pas en retard mais le stress latent avait eu raison de nous.
Plus de peur que de mal !
15h23 : Après une pause qui a vu naître un échange passionnant entre Nicolas GOURNAY (nous le remercions pour sa fervente participation aux sessions de questions du colloque) et Emmanuel BOURGUIGNON, c’était au tour de Benoît Geslin de faire sa présentation constituant l’axe 4 : La santé des végétaux face au changement climatique.
Cette partie est un gros plan sur les pollinisateurs et notamment les abeilles. Il existe de très nombreuses espèces d’abeilles et chacune a un rôle fonctionnel spécifique notamment en termes de pollinisation : une espèce d’abeille peut être spécialiste d’une fleur. La pollinisation est un processus complexe et très difficile à reproduire. Ainsi, plus il y a d’abeilles et plus la pollinisation des cultures est efficace. Au quotidien, la qualité et la diversité de la plupart des produits consommés est liée à la diversité des pollinisateurs, leur prêter attention et les protéger est donc crucial.
16h10 : Création d’un deuxième nuage de mot sur le même principe que le premier. Ici un mot se détache : Avenir. Il semblerait que bien que riche en complexité et en enjeux, ce sujet soit résolument tourné vers le futur avec une profonde volonté du meilleur pour demain.
Matin :
Après-midi :
De sincères remerciements aux intervenants, à tous ceux qui nous ont accompagnés au cours de la préparation du colloque, au public curieux resté jusqu’à la fin ainsi qu’aux M1 qui nous ont aidé dans l’ombre.
Pour avoir accès à plus d’informations, cliquez ici pour vous rendre sur le site du colloque!
Retrouvez les autres colloques organisés par le Réseau Médiation :
Réalisatrices : Chloé Chabaud, Émily Henry et Marion Soleilhet,
Résumé :
Trois étudiantes en master Information scientifique et médiation en environnement, vous parle du lien entre la santé humaine et le changement climatique.
Ce dernier est désormais une certitude. Cependant les conséquences engendrées au niveau de notre santé sont peu connus.
Avec l’aide de Pascal Marchand, référent santé environnement pour l’association “France Nature environnement”, et Rémi Charrel, enseignant chercheur et expert en arbovirus, les trois étudiantes mettent en avant les mesures prises par les collectivités sur ce changement climatique et abordent un cas plus spécifique de vecteurs de maladies : le moustique.
Réalisateurs : Jean DER GAZERIAN, Fanny EYCHENNE, Elisabeth HOLTZER
Résumé :
Dans le cadre de notre programme nous avons la chance de pouvoir créer une émission de radio, sur les ondes de Radio Grenouille.
Nous avons choisi de parler de la perception de la nature à l’Antiquité et de nos jours car le concept d’écologie parait jeune, et on s’est donc posé la question de son ancienneté.
Est-ce qu’à l’antiquité on pensait la nature comme on la pense aujourd’hui ? On imagine souvent une époque en harmonie avec la nature, est-ce vrai ?
Nous abordons ce thème grâce au livre “Ecolo” de Patrick Voisin. Il s’agit d’une compilation de texte de différents auteurs de la Rome et de la Grèce antique sur le rapport homme-environnement et la perception de la nature.
En comparant à notre situation actuelle, au 21ème siècle, on peut faire un parallèle. Comme à l’Antiquité, le combat pour la planète se mène aussi par les arts. Nous allons plus précisément parler de deux arts en un : Le film d’animation.
Réalisateurs :LOUIS Timothée, MICHEL Laurène, POMAZANOFF Alexandre
Résumé :
Etant en Master de médiation scientifique en environnement, nous nous sentons très concernés par les différents mouvements visant à « renaturer » les villes.
Autour des interviews de Nicolas Bouedec et Marion Soleilhet, nous présenterons dans un premier temps le principe ainsi que les enjeux de la végétalisation urbaine puis nous verrons un phénomène en particulier, celui des jardins partagés. Nous finirons alors sur une ouverture autour d’actions menées dans différentes zones très urbanisées du globe.