Stage de M1 au CEN PACA

Présentation de la structure :

J’ai effectué un stage de 3 semaines, au pôle Alpes-Maritimes du CEN PACA (Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur). C’est une association à but non lucratif, reconnue d’intérêt général. Son objectif est de préserver le patrimoine naturel de la région PACA. Le CEN PACA intervient dans trois grands domaines :

  • L’expertise scientifique et technique
  • Protection et gestion de sites naturels
  • Information et sensibilisation

Contexte et objectifs du stage :

Le projet qui m’a été confié s’intitulait ” Projet pédagogique de valorisation de la grotte de la Baume Granet”. La grotte de la Baume Granet est un site que le CEN PACA a en gestion dans les Alpes Maritimes. Elle abrite à certaines périodes de l’année des Chiroptères, plus précisément quelques Rhinolophes et une population de Minioptères de Schreibers pouvant comporter jusqu’à 300 individus. Ces deux espèces comme toutes les espèces de Chiroptères sont protégées au niveau national. La situation géographique de cette grotte est très singulière, puisqu’elle se situe dans le jardin d’un particulier, sous sa maison. La maison se trouve elle même dans un quartier relativement urbanisé et bétonné. L’objectif que m’a donné ma tutrice Leslie Motta en accord avec la propriétaire de la grotte consistait à trouver un moyen de sensibiliser les habitants de la commune où se trouve cette grotte à la présence des chauves souris et à la nécessité de les protéger.

Une animation sur les chauves souris a été faite l’année dernière par le CEN PACA aux scolaires de la commune. Nous avons donc décidé de construire notre projet de sensibilisation autour de ces mêmes scolaires dans le prolongement de ce qui a été fait l’an dernier. Au bout de mes 3 semaines de stage il a donc fallu que je rende le projet dans sa globalité, cela signifie que j’ai du le penser, me renseigner sur toutes les actions et le matériel à mettre en place, créer un budget, soumettre le projet à l’école (maternelle et primaire) de la commune mais aussi trouver une fondation pour son financement.

Un petit aperçu de l'entrée de la grotte ©Leslie Motta
Un petit aperçu de l’entrée de la grotte

(Photo Leslie Motta CEN PACA)

Le projet :

Le projet débutera en septembre 2015 (à la rentrée scolaire) à condition que la demande de financement à la fondation Nature et découverte ait été accepté. Un animateur du CEN PACA interviendra dans chacune des classes afin de faire un animation sur les chauves souris. Cette animation aura pour but d’aborder de manière très large les chauves souris afin que les enfants en aient une première approche.

En amont de cette animation, une caméra infrarouge adaptée aux chauves souris aura été installée dans la grotte de la Baume Granet. Des petites vidéos pourront ainsi être projetées afin que les enfants puisse découvrir dans leur milieu naturel, les chauves souris qui se trouvent tout près de leur école sans pour autant les déranger. Ils auront également la possibilité d’observer leur guano à la loupe binoculaire afin d’en découvrir son contenu et de le comparer au contenu de crottes de tarentes pour voir si le régime alimentaire de ces deux espèces est le même.

A la suite de ces intervention du CEN PACA, les instituteurs aborderont en classe des sujets plus précis concernant les chauves souris. Les sujets seront différents pour chaque classe et adapté à leur niveau. L’objectif final sera que chaque classe restitue les notions abordées sous forme de poster en gardant comme fil conducteur la grotte de la Baume Granet. Par exemple, les CM1 auront étudié l’écholocation et le régime alimentaire des chauves souris. Sur leur poster il y aura écrit : ” Les chauves souris chassent la nuit grâce à l’écholocation et mangent des insectes. Nous avons pu les observer car il y en a tout près de notre école, dans grotte de la Baume Granet”. Les posters confectionnés par chaque classe, seront ensuite envoyé à une imprimerie pour être édités. Enfin, une exposition sur les chauves souris sera montée à l’occasion de la fête de l’école, les posters y seront affichés. Ainsi les parents d’élèves pourront à leur tour être informés de la présence de ces chauves souris sur leur commune et de la nécessité de les préserver ainsi que leur habitat. Les posters seront ensuite affichés en classe.

Sorties pédagogiques en Master 1

Voici un petit échantillons des sorties pédagogiques que l’on peut effectuer au premier semestre Master 1 de Médiation scientifique, dans le cadre du Master SET auquel il est rattaché. En effet, durant ce semestre certaines UE sont en tronc commun avec d’autres spécialités du Master SET, et c’est grâce à ces matières que plusieurs sorties de terrains ont lieu tout au long du semestre.

Ces sorties ont pour but principal d’illustrer ce qui est enseigné en cours avec des exemples concrets, ce qui facilite la compréhension des notions importantes qui sont abordées dans les contenus en cours, et permet de visualiser, à l’échelle, l’importance et le sens de certains concepts en cours d’apprentissage.

Plusieurs lieux sont concernés, comme le parc National des Calanques à Marseille a travers l’UE de biologie de la conservation:

Etudiants dans les calanques Marseillaises avec leur professeur
Photographie de Mathilde Valeix

 

 

 

 

 

Les cours dispensés sur le terrain permettent de lier explications et observations, qui peuvent aider  à un apprentissage plus rapide et plus facile.

 

 

 

Ou encore la Camargue avec l’UE d’écologie de la restauration:

Etudiants et une intervenante en Camargue
Photographie de Gwenaël Magne

 

 

 

Des intervenants mettent également a profit leurs expériences, ce qui initie la jonction entre la théorie et la réalité.

 

 

Le marais du Vigueirat, la plaine de la Crau ou encore la plaine des Maures, sont d’autres exemples de sorties de terrain que nous avons effectuées cette année.

Pêche électrique

Tout comme leurs prédécesseurs, la nouvelles promotion de master 1 médiation s’est rendue le 4 octobre 2015 sur le Buëch non loin de Sisteron pour une journée de pêche électrique. L’objectif de cette journée était de recenser sur différents site du Buëch qui est un affluant de la Durance une espèce de poisson dénommée Apron. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’Apron, ainsi que sur le principe de la pêche électrique rendez-vous : ici.

 

La pêche électrique en photo (Photo de Rémi Chappaz)
La pêche électrique en photo (Photo de Rémi Chappaz)

Nous avons été accompagnés tout au long de la journée par Mr Chappaz notre responsable de master, par Vincent Dubut l’un des scientifique chargé de l’étude de l’Apron ainsi que par des gardes de l’ONEMA (Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques). Nous avons pêché seulement 5 Aprons, mais aussi diverses autres espèces de poissons que nous avons pu identifier et découvrir grâce aux connaissances des gardes de l’ONEMA.

Apron © Mathilde Valeix
Apron (Photo Mathilde Valeix)

Cette première sortie de terrain nous a aussi permis de découvrir l’ONEMA et de comprendre qu’un médiateur scientifique se situe à l’interface de toutes les structures qui interviennent de près ou de loin dans l’environnement. Le travail de médiateur  scientifique peut prendre diverses formes et s’exercer dans des structures très différentes. Néanmoins, dans tous les cas, un médiateur scientifique doit identifier toutes les institutions qui jouent un rôle dans l’environnement et se doit surtout de travailler en réseau avec tous ces intervenants. Les sorties de terrain et la collaboration avec des intervenants extérieurs au master médiation, représentent un premier pas vers la construction de ce réseau.

Stage de M1 au Musée de zoologie de Rennes 1

Présentation

Durant le second semestre de Master 1, j’ai eu la chance d’effectuer un stage de 3 semaines au sein du campus de Beaulieu (Rennes, 35) dans le musée où résident les nombreuses collections scientifiques de la ville, dont celles de zoologie, sur lesquelles mes travaux ont plus particulièrement porté. Ces collections universitaires comprennent environ 150 000 animaux (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, insectes), conservés sous plusieurs formes dont la naturalisation, les squelettes, les spécimens en fluide ou encore les montages à sec. Elles sont entres autres utilisées dans les galeries du musée pour l’enseignement (notamment en licence et master), les visites (par exemple pour les scolaires), et associées a celles conservées en réserve elles sont également sollicitées par les laboratoires de recherche.

J’ai été sous la responsabilité de Mme RICHARD Gaëlle, assistante de collections, qui gère la vie du musée avec beaucoup de passion.

Principales missions effectuées

Contexte

En 2014, deux chercheurs (de l’unité mixte CNRS/Université de Rennes 1 OSUR) et un auteur de bande dessinée sont partis 4 mois et demi en immersion au sein de la forêt tropicale Congolaise, afin de récolter des données sur deux espèces de gorilles. Lors de leurs recherches, ils ont pu observer un grand nombre d’autres espèces animales dont ils ont pris des photographies et fait des dessins. Ils sont donc revenus de leur expédition avec une base de donnée riche, qu’ils voudraient partager avec le public par le biais d’une exposition.

Voici le lien pour plus d’informations sur ces recherches: https://www.univ-rennes1.fr/actualites/objectifs-gorilles-retour-dexpedition

Ce que j’ai accompli

Il m’a été confié les premiers travaux à effectuer lors de la création d’une exposition.

Les chercheurs ont transmis à ma tutrice de stage la liste des espèces animales qu’ils ont pu observer, photographier et dessiner sur les lieux, à partir de laquelle mon stage et ses objectifs se sont articulés. Dans un premier temps, j’ai recherché dans les bases de données du musée les espèces disponibles dans les collections, ensuite, j’ai vérifié leur état général afin de m’assurer qu’elles pouvaient être exposées. J’ai regroupé ces espèces dans une pièce appelée laboratoire afin de pouvoir continuer mon travail dessus un peu plus tard. J’ai alors fait des recherches bibliographiques sur ces espèces afin de regrouper leurs habitats, régimes alimentaires et autres informations pertinentes et intéressantes sur ces différentes espèces.

Puis j’ai procédé au nettoyage des spécimens, afin qu’ils puissent être présentés au public sous leur plus beau jour, ce qui implique le respect de beaucoup de règles de sécurité comme le port d’une blouse lors de la manipulation, ou encore d’être sous une hôte aspirante en raison des produits de conservation utilisés qui peuvent être toxiques.

Je procède au nettoyage d'un balbuzard pêcheur sous une haute aspirante
Nettoyage d’un Balbuzard pêcheur

Pour terminer, j’ai fait des photographies de chaque spécimen dont les chercheurs pourront disposer lors de leur exposition, dans le studio de photographies du musée. J’ai regroupé toutes ces informations dans un fichier qui sera envoyé, après relecture par ma tutrice, aux chercheurs afin qu’ils valident et choisissent les espèces qui seront exposées.

Petit plus

J’ai pu assister aux présentations des musées de zoologie et d’outils scientifiques par deux collègues de ma tutrice de stage, devant des classes de 6ème. J’ai trouvé cela très enrichissant après avoir eu les cours de didactique auxquels nous assistons au deuxième semestre. En effet, j’ai pu m’entraîner à repérer les outils pédagogiques et les discours employés par les médiateurs pour s’adapter à leur public et faire passer leurs messages.

Egalement, Gaëlle co-enseigne avec un autre professeur dans une matière de médiation scientifique. Ceci m’a permis d’assister à un cours donné à des élèves de 3ème année de licence, durant lequel j’ai pu participer à l’élaboration des remarques faites aux élèves sur leurs présentations, j’ai donc pu mobiliser les compétences qui nous sont enseignées en didactique, en tant que “formateur de formateur”.  C’est dans ce même cadre que j’ai pu assister à l’évaluation d’une élève de master 1, qui se déroulait devant des élèves de CE2. Ce fut très enrichissant d’avoir accès aux grilles de notations et au bilan de cet examen, toujours dans la même optique de mise en application de ce que l’on apprends en Master 1 de Médiation.

 

 

 

Web radio fennec, Paris climat 2015

Paris climat 2015

La France est au cœur des préoccupations sur le changements climatiques. Elle accueillera en décembre 2015 l’une des plus grandes conférences internationales, organisée sur son territoire, la COP21, que l’on appelle aussi Paris 2015.

La « COP » est une conférence des Nations-Unies : il s’agit de la 21ème conférence des « Parties » signataires de la Convention Climat des Nations-Unies adoptée lors de la conférence de Rio (Brésil) en 1992. Ces conférences se tiennent chaque année dans un pays différent (l’année dernière, elle se tenait à Lima (Pérou) : la première eu lieu à Berlin en 1995.
Cette conférence revêt une grande importance car elle doit aboutir à un accord international sur le climat, qui devra proposer des mesures visant à contenir le réchauffement global en deçà de 2°C, selon les préconisations élaborées par le GIEC l’année dernière, en amenant les pays signataires à financer la transition vers une économie mondiale sobre en carbone.
Les préconisations attendues lors de cette COP21 visent à obtenir un accord global de tous les pays, qui entrera en vigueur en 2020 : le but ? Obtenir un accord universel contraignant sur le climat.

Pour cette occasion, nous allons avec Radio grenouille et en partenariat avec web radio fennec, animer des émissions de radio, orientées sur la thématique de Paris climat 2015. Nous allons avoir la chance de découvrir le monde de la radio, et son fonctionnement interne.

Web radio fennec est un projet d’éducation sur les sciences et l’environnement mené par des jeunes au Maroc, au Cameroun, en France et en République centre africaine, en relation avec l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement).
Nous allons traiter de problématiques locales, mais qui peuvent se généraliser pour les différents pays impliqués dans web radio fennec, et soulèvent d’autres problématiques.

Nous avons orienté nos choix vers plusieurs thématiques, qui sont l’influence des changements climatiques sur les espèces (répartition du moustique tigre et des tiques), et les choix spécifiques d’espèces de la part des agriculteurs pour cause du décalage des saisons.