Nous voilà engagés dans une nouvelle aventure : reprendre et faire vivre un jardin partagé au cœur du campus de notre formation, à Marseille ! Cette aventure a commencé ce mois de mai 2021, nous avons récupéré une ancienne parcelle devant notre bâtiment de cours qui était auparavant entretenue par l’association RUSH. Tomates, œillets, salades et bien d’autres plans se sont plantés là, dans du terreau frais et confortable !
L’objectif de ce terrain est triple : offrir un lieu de convivialité et de repos, être un outil de médiation et de sensibilisation au jardinage, mais aussi nous offrir de belles tomates à manger en salade, à la provençale !
Le projet est porté par des étudiants du master de médiation scientifique (IMST – Parcours ISME), l’association “Symbiose entre nature et société” (SENS) mais également par d’autres volontaires étudiants qui se sont montrés motivés pour participer !
Nous remercions chaleureusement Christophe P., Renaud, M. Pezard, Marie-Lou, Juliette, Mila, Agathe, Floriane, Pierre-André, Ulysse, et la logistique du site.
Si les bouchons ont un peu retardé notre arrivée, notre petite promotion est arrivée ce 17 mai au Camp des Milles pour une journée de découverte riche en enseignements. En compagnie de Bernard Mossé, responsable des contenus scientifiques et pédagogiques du Camp des Milles et de Olivier Vincent, qui travaille au service éducatif de la fondation et professeur d’Histoire, nous avons eu l’opportunité de découvrir ce lieu chargé d’Histoire.
Cette visite a été l’objet d’une forme de double approche : nous avons pu ainsi apprécier, comme n’importe quel visiteur, les explications historiques et scientifiques qui entourent ce lieu, mais également observer les spécificités de sa muséographie, de ses scénographies, les choix de médiation qui ont été faits pour accueillir une large diversité de public, des scolaires aux visiteurs plus âgés. Nous avons au l’occasion de nous questionner sur la manière dont a été pensé l’espace, les interactions avec le public, ce qui peut susciter chez le visiteur l’émotion et, surtout la réflexion.
Nous avons parcouru les 3 volets qui articulent la visite, le volet historique, mémoriel et réflexif. Trois volets finement travaillés qui répondent à 4 ambitions pour ce site exceptionnel : être un lieu d’histoire, de mémoire, un lieu d’éducation et de culture. Nous avons constaté la capacité du lieu à nous replonger vivement dans la peine partagée par les milliers de vies qui ont été entassées ici dans des conditions inhumaines et à nous replonger au cœur d’une période sombre et trouble de l’histoire de France et de l’Europe.
L’après midi a été dédiée à des discussions sur la démarche scientifique et pédagogique de la Fondation du Camp des Milles, discussions passionnantes qui nous ont permis de comprendre comment les outils et les choix de médiation de la fondation sont mis au service d’un véritable message adressé aux citoyens d’aujourd’hui, qu’ils soient en devenir ou adultes !
Nous remercions chaleureusement Solenne ALBERTINI et Rémi CHAPPAZ grâce à qui cette sortie a pu être possible et Erika RIBERI pour sa présence sympathique !
Il y a fort, fort longtemps, nos ancêtres étaient des chasseurs-cueilleurs. Ils étaient nomades et vivaient en groupe. Cette période historique correspond au Paléolithique et s’étend d’environ -800 000 à -6 000 avant J-C[1]. La sédentarisation des Hommes marque le début du Néolithique, les premiers villages apparaissent, accompagnés des premiers champs et enclos. Cela marque les débuts de la domestication. Au fil du temps, le sanglier deviendra cochon, l’auroch deviendra bœuf, le mouflon deviendra mouton et le bouquetin deviendra chèvre.
Des animaux qui évoluent selon nos besoins
Au départ, les animaux étaient domestiqués pour leur utilité : le sanglier pour sa viande, l’auroch pour sa force, le chien pour sa protection. Petit à petit, les Hommes ont sélectionné les caractères les plus intéressants pour eux. Prenons l’exemple du sanglier. Seuls les plus gros et gras étaient mis à la reproduction, ce qui, avec le temps, amène aux cochons que nous connaissons aujourd’hui.
Sanglier
Auroch, ancêtre du bœuf
L’exemple du chien est tout de même le plus étudié et le plus connu. Sa domestication a commencé un peu plus tôt que ses compères. Des restes de loups ont été trouvés près de tribus humaines datant du Paléolithique. Les contes veulent qu’une jeune louve, un peu différente des autres par ses oreilles tombantes, son attitude joueuse et sa curiosité sans limite, s’est rapprochée de curieux bipèdes. Elle se serait intégrée en prévenant la tribu des attaques d’autres Hommes et en jouant avec les enfants. Ses adoptants auraient alors gardé ses louveteaux, ayant hérité de ses caractères morphologiques et comportementaux. Ici débuta la sélection de ceux qui deviendront nos fidèles compagnons à quatre pattes : les chiens[2]. Depuis, les époques se sont succédées et les chiens ont évolué avec elles, au grès des besoins de nos ancêtres.
Au Néolithique, les Hommes avaient besoin de chiens forts et courageux, qui protègent les champs contre les rongeurs, et les réserves contre d’éventuels ennemis. Ils ressemblaient à des mastiffs, de grands chiens imposants et forts. Durant l’Antiquité, tandis que les Romains utilisaient des molosses comme armes de guerre[3], les Égyptiens sélectionnaient des chiens athlétiques et rapides pour la chasse : les lévriers. Déjà à cette époque, deux types de chiens se distinguent par leur utilité : d’un côté les molossoïdes[4] pour les combats et la garde, de l’autre les graïoïdes[5] pour la chasse.
Chien dogue de Bordeaux, un mastiff (type molossoïde)
Chien greyhound, un lévrier (type graïoïde)
Nos ancêtres faisaient donc des croisements pour obtenir des animaux utiles, mais ils s’y sont rapidement attachés. Les animaux sont passés « d’outils » à « compagnons » en quelques siècles. Si l’Homme a gardé les chiens pour lui tenir compagnie, n’est-ce pas justement pour combler un besoin d’affection ? Aujourd’hui, nombre de chiens sont sélectionnés pour être de parfaits chiens de compagnie : joueurs, dociles, affectueux et intelligents. Une fois ce nouveau besoin comblé et conscientisé, certaines personnes se sont intéressées à l’apport des animaux domestiques dans le domaine de la santé, notamment mentale.
Les animaux domestiques et la santé mentale
Les animaux domestiques sont de plus en plus utilisés pour aider les professionnels de santé, des personnes en situation de handicap ou des personnes socialement isolées. Ils portent un nom bien particulier : les animaux médiateurs ! Ces animaux sont issus d’une longue sélection au niveau du comportement, mais doivent aussi recevoir une formation spécifique et adaptée à leur « futur métier ». Par exemple, un cheval médiateur qui travaillera avec des enfants handicapés devra être d’un sang-froid à toute épreuve et très doux. Un chien guide d’aveugle sera calme, concentré et obéissant pour remplir au mieux son rôle. Des animaux dans une ferme pédagogique ou en visite dans un EPHAD devront être tout aussi calme et doux, habitués aux bruits, à l’intérieur si nécessaire, aux gestes brusques, à être manipulés… Vous l’aurez compris, les principales qualités de l’animal médiateur sont le calme, l’obéissance et la douceur.
C’est un zoothérapeute qui devra le former, un professionnel de la santé ou du social, qui aura reçu une formation pour exercer la zoothérapie. L’Institut Français de Zoothérapie en donne une définition : c’est un ensemble de méthodes, appliquées à un individu ou à un groupe, qui visent à maintenir ou à améliorer le potentiel cognitif, physique, psychologique ou social via l’intervention d’un professionnel de la santé accompagné par un animal médiateur soigneusement sélectionné et entraîné. En bref, c’est une méthode de soin alternatif usant de la relation Homme/animal avec pour acteur : un animal médiateur, un professionnel et un patient ou groupe de patients.
Séance d'équithérapie
Chien guide d'aveugle
« La zoothérapie mise sur la réciprocité dont fait preuve l’animal médiateur et sur son potentiel de stimulation, de motivation de contact affectif, de guidance… » *
L’enfant et la médiation animale : une nouvelle approche de la zoothérapie, François Beiger, 2016, Editions DUNOD.
Prenons quelques exemples d’animaux médiateurs et d’interventions en zoothérapie. Les zoothérapeutes et leurs animaux médiateurs peuvent intervenir dans des EHPAD ou des centres hospitaliers, avec des adultes ou avec des enfants, avec des personnes en situation de handicap ou simplement un peu isolées. C’est la pluralité des interventions qui fait leur richesse. Des suivis sont effectués par les structures d’accueil, concernant principalement l’humeur des patients avant, pendant et après les visites des animaux. Et les résultats semblent être au rendez-vous ! Marie Lombard, médecin gériatre à l’EHPAD des Vergers de la Chartreuse à Dijon, souligne l’importance de la médiation animale pour les personnes qui ne communiquent pas ou plus verbalement. Chez les enfants non-communicants, les interventions ont des conséquences plutôt positives : les animaux les stimulent et les apaisent, certains cherchent même à communiquer avec l’animal, faisant des progrès moteurs considérables. En plus d’être positives et stimulantes, ces interventions soudent les équipes soignantes qui portent le projet, et les ateliers proposés apportent un autre type de relation entre soignants et patients.
Quelques vidéos pour illustrer ces propos :
Avec ces enfants poly-handicapés
Intervention en EHPAD
En centre hospitalier accueillant des adultes
Intervention en EHPAD
Dans le domaine de la santé, outre la zoothérapie, les animaux domestiques et plus spécifiquement les chiens, peuvent se rendre utiles autrement. Pour effectuer des dépistages de santé, par exemple. Le dépistage du cancer du sein par des chiens fait l’objet du projet KDOG, porté par une infirmière de l’Institut Marie Curie, Isabelle Fromantin, et une vétérinaire et éthologue de Maison-Alfort, Caroline Gilbert. Les chiens ayant un odorat bien plus développé que le nôtre, ils sont utilisés pour la détection de drogues et d’explosifs. Leur serait-il possible de détecter des tumeurs ? C’est à partir de cette question que le projet s’est construit. L’infirmière-chercheuse a tout d’abord montré que les plaies associées au cancer du sein émettaient une odeur spécifique : une odeur tumorale. C’est cette odeur qui est détectée par notre fidèle compagnon à travers la peau, si tumeur il y a. L’un des buts de ce projet est de rendre accessible et précoce le dépistage du cancer du sein, la mammographie n’étant pas adaptée aux personnes en situation de handicap et les centres étant parfois difficilement accessibles. Le programme KDOG n’est encore qu’en essai clinique, mais plusieurs chiens ont d’ores et déjà été formé et ont conforté le projet dans son hypothèse. Attendons les résultats en croisant les doigts et en envoyant des papouilles à ces chiens ! Pour suivre leur programme : https://kdog.curie.fr/.
Retrouvez ici deux petites vidéos explicatives du projet KDOG :
Socialement aussi, les animaux peuvent ouvrir des portes et servir autrement. C’est le cas, par exemple, à la ferme pédagogique de la Tour des Pins, à Marseille. C’est un véritable lieu de rencontre où des adolescents peuvent se découvrir à travers l’élevage de chèvres ainsi que la conception et la vente de produits laitiers.Nos animaux domestiques nous sont utiles à bien des égards, et ce depuis la nuit des temps. Ces dernières décennies de tests et d’expériences ont montré l’importance des interactions Homme/animal, en particulier pour les personnes en situation de handicap, socialement isolées ou atteintes de troubles psychologiques. Cette relation si unique que nous avons façonné depuis des siècles avec ces animaux leur permet de nous accompagner tous les jours et en tout temps Nous leur découvrons de nouvelles utilités de jour en jour : chiens dépisteurs, d’avalanche, d’explosifs, de drogues… et peut-être de COVID ! Un vétérinaire de Maison-Alfort a mis en place un protocole expérimental ayant pour but de former des chiens à la détection du virus[6]. Petit à petit, nous en venons même à leur confier nos vies… si ce n’est pas une marque de confiance, je ne sais pas ce que c’est !
Cet article vous a été proposé par Floriane MAZZELLA.
[1] Selon l’INRAP, l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives. https://www.inrap.fr/.
[2] Chapitre 1 « Petite et faible mais plus futée », Le plus Bel Ami de l’Homme, Patrick Pageat, 2019, Solar Editions.
[3] Chapitre 2 « Les dogues de Marius », Le plus Bel Ami de l’Homme, Patrick Pageat, 2019, Solar Editions.
[4] Se dit de chiens à tête et corps massifs, aux petites oreilles et au museau court, tels que les dogues, les mastiffs et certaines races de montagne. Larousse, dictionnaire en ligne.
[5] Se dit de chiens dont la tête, au crâne étroit, est fine et allongée. Les oreilles sont petites. Le corps est élancé, les membres fins, le ventre retroussé. Cirad, dictionnaire des sciences animales en ligne.
Voilà notre petite promotion de 12 étudiants confrontée à un nouveau défi : réaliser des vidéos, reportage ou documentaire. Tourner des images, faire des prises son, faire le montage, c’est ce que nous a proposé dans son cours M. Loïc LARROUZÉ lors du projet de montage vidéo. Nous nous sommes donc répartis en 3 équipes de tournage, suivant 3 thématiques différentes. Les résultats ? Les voici :
Une simple histoire de graine ?
Dans les armoires du musée colonial de Marseille, des centaines d’échantillons – des fruits, des graines, des épices ou des extraits – issus des anciennes colonies françaises sont toujours conservées à l’université d’Aix-Marseille. Dans une vitrine, parmi les échantillons, une graine de Cola met en lumière, de par son histoire – descriptions botaniques, études chimiques, applications pour la santé, application économique – un parcours scientifique et la valeur de ces collections.
Ce film retrace le récit d’un objet, depuis son arrivée au musée colonial jusqu’à ce que raconte encore aujourd’hui l’échantillon, mettant en avant l’importance de la conservation de ces précieuses collections pour la communauté scientifique et les autres.
Un film réalisé par Fanny, Manon, Pauline & Agathe
Le parcours ISME vu par ses étudiants !
Notre caméra s’est faufilée au cœur du campus Saint Charles, dans le petit bâtiment 7 au bout de l’allée des platanes. C’est ici que depuis 12 ans, un petit master de médiation scientifique résiste au temps. Rémi Chappaz, père de ce master et chercheur en écologie, veille avec bienveillance sur ses étudiants. Vous plongerez au cœur de l’ambiance joyeuse et studieuse de cette formation en suivant les étudiants de salles de classes aux montagnes ensoleillées, de plage à garrigue, de réunion à moments festifs. Retrouvez toutes les infos sur le site des étudiants en médiation.
Réalisé par Floriane, Lou, Julie & Ulysse
Les Trésors des BU – Ce qui se cache dans la réserve patrimoniale Saint-Charles
La Bibliothèque Universitaire Saint-Charles est un édifice datant de 1958. Son architecture atypique, signée Fernand Pouillon, la classe au “Patrimoine du XXème siècle”, label du ministère de la culture et de la communication. Sa réserve patrimoniale, qui compile 2500 volumes certains datant de 1542, fait d’elle une bibliothèque historique dans le domaine des sciences humaines, fondamentales et techniques. Ce film présente ce lieu et deux ouvrages scientifiques mémorables conservés dans sa réserve, L’Alguier des Frères Crouan et La Flore du Dr Poucel.
Un film réalisé par Manon, Pierre-André, Mila & Mylène
La promo 2020-2021 vous propose d’écouter ses créations sonores, les podcasts du dehors !🎙️
Merci à Jean-Baptiste IMBERT DE nous avoir permis de réaliser ce projet !
A L’Estaque, dans le port de Saumaty, nous retrouvons Medhi.
Dans les combles de son atelier, il nous explique son métier de pêcheur traditionnel et les questions écologiques qui y sont étroitement liées, laissez-vous porter par les flots, direction le large …
Par Manon, Manon et Lewisia
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Un photographe professionnel et une amatrice expriment leur sensibilité face aux changements écologiques observés dans les océans et plus particulièrement en Méditerranée. Guillaume Ruoppolo, photographe et chef opérateur sous-marin débuta la plongée dès sa plus tendre enfance. Il souhaite transmettre la beauté des profondeurs pour sensibiliser à sa protection. Sydney Gelle, détentrice d’un BTS en gestion et protection de la nature, c’est lors de cette formation qu’elle découvre sa passion pour la photographie de terrain. Cette étudiante milite au travers de ces photos pour une meilleure connaissance de la faune et flore aquatique. Leurs récits, remplis d’émotions, vous transportent dans une immersion sous-marine présentant la beauté d’une nature à préserver.
Par Julie et Pauline
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Gaëlle Le Bloa en charge de missions de concertations et de dialogues territoriaux, nous présente son métier et exprime son ressentie sur ses activités. L’expression de chacun, l’entente, le partage et la bienveillance représentent les valeurs qu’elle porte au sein de son entreprise Génope. A travers sa parole Gaëlle nous dévoile un sublime message d’humanité.
Par Julien et Pierre-André
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Comment se positionner face à un monde en perpétuelle anthropisation ? Quelle place pour la culture de la terre en ville ? Nous sommes allées à la rencontre d’Eva et Anaïs qui font vivre la nature à Marseille sur un site d’agriculture urbaine, au Talus. À travers leurs parcours différents, elles abordent avec justesse et précautions la réalité de la transition écologique qui s’opère en nous et autour de nous. De beaux échanges, en toute simplicité, avec deux femmes qui transmettent l’envie de s’intéresser à notre environnement en prenant le temps de le découvrir et de le faire vivre.
Par Fanny & Le Caer Mylène
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« Pour que leurs chants ne disparaissent pas dans le silence des abysses ». En 1988, Bernard Abeille fait une découverte sonore surprenante. Il nous raconte avec émotion : « Je me souviens parfaitement du jour où pour la première fois, j’ai imité le son de la baleine avec ma contrebasse ». Chassée pendant deux siècles et aujourd’hui menacée par la dégradation de son espace naturel, cette diva des mers est aussi connue pour son chant mystérieux. Garçon amoureux de la mer devenu jazzman, ce Marseillais part à la rencontre du chant des baleines et construit à lui seul une véritable symphonie.
Par Ulysse & Mila
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Entre nature et urbain il y’a parfois un fossé. C’est ce à quoi nous nous intéressons et prenons le temps de réfléchir pour relier l’urbanisation à la nature à Marseille. Cette réflexion se fait à travers le regard et les connaissances en paysage de Alice et Eden deux étudiantes à l’École Nationale Supérieur du Paysage à Marseille.