2020 – Santé des Végétaux : Faudrait pas s’planter !

 

    L’ONU a déclaré 2020 comme l’année internationale de la santé des végétaux, c’est pourquoi les étudiants du master 2 de médiation scientifique en environnement se sont penchés volontiers sur ce thème pour créer leur propre colloque : Faudrait pas s’planter !

Ce colloque a eu lieu le jeudi 3 décembre 2020 de 9h à 16h30, en distanciel sur la plateforme zoom.  Cette journée a commencé par les présentations de Monsieur Rémi CHAPPAZ, Responsable du master médiation en environnement et professeur à Aix-Marseille Université (AMU), et Madame Mariane DOMEIZEL, maître de conférence à AMU, chimiste de l’environnement et vice-présidente du partenariat développé avec la direction de développement durable d’AMU.

Au cours de cette journée, plusieurs intervenants de différents milieux ont effectué des présentations en lien avec leurs travaux. Les 4 parties de notre colloque sont : 

  • Partie 1 : Mieux comprendre les plantes
  • Partie 2 : Un sol sain pour des plantes saines
  • Partie 3 : Produire plus et mieux pour une agriculture durable
  • Partie 4 : La santé des plantes dans un monde en pleine mutation
Les objectifs de ce colloque sont de :
  • Comprendre en quoi la santé des plantes est un facteur déterminant pour lutter contre la faim dans le monde.
  • Comprendre le lien entre le développement économique et la santé des plantes.
  • Comprendre le lien entre la protection des plantes, et donc la prise en compte de leurs santés, et la protection de l’environnement et de la biodiversité.
  • Comprendre le fait qu’il est plus rentable et efficace de prévenir, donc d’agir en amont, que de guérir au niveau de la santé des plantes.
  • Comprendre le lien entre le développement économique, la pratique agricole et la santé des plantes.
  • Comprendre le lien entre santé de l’Homme, à travers son alimentation, et santé des plantes.

 

Les présentations 

 

Partie 1 : Mieux comprendre les plantes

Avant de découvrir comment leur santé peut impacter la notre, avant de penser de nouveaux moyens de lutte contre la faim dans le monde, avant d’apprendre comment cultiver notre jardin, il est important de connaître la plante, ses fonctionnements, ses capacités et ses besoins. Dans ce premier axe du colloque Faudrait pas s’planterPierre Abad directeur de recherche à l’Institut National de la Recherche pour l’Agriculture, l’Alimentation et l’Environnement (INRAE), et Catherine Fernandez directrice de l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie marine et continentale (IMBE), vous présente nos hôtes : les plantes. Comment se défendent-elles, comment communiquent-elles, comment vivent-elles, ces deux intervenants vous en disent plus sur les capacités insoupçonnées des végétaux.

  • Le système immunitaire des plantes 

Présenté par Pierre Abad, directeur de recherche INRAE au sein de l’Unité Mixte de Recherche 1355, Institut Sophia Agrobiotech, à Sophia-Antipolis.

Pierre Abad est directeur de recherche INRAE, au sein de l’Unité Mixte de Recherche Institut Sophia-Agrobiotech (UMR 1355, INRA-UNS-CNRS) à Sophia-Antipolis. Il a reçu le prix Roger-Jean et Chantal Gautheret, section biologie et physiologie du végétal.
Ses recherches portent sur l’étude du dialogue moléculaire entre la plante et un ver microscopique, appelé nématode à galles (Meloidogyne incognita) capable d’attaquer la quasi-totalité des plantes nourricières. Les travaux de recherche portent également sur les réponses des plantes à ces agressions. A l’heure actuelle, stimuler la résistance des plantes constitue une des alternatives de luttes efficaces et respectueuses de l’environnement.

  •  La communication des plantes 

Présentée par Catherine Fernandez, professeure des universités directrice de l’IMBE, recherches sur l’écologie fonctionnelle et l’écologie chimique.

Catherine Fernandez est directrice de l’IMBE, professeure des universités Classe Exceptionnelle à Aix-Marseille Université, Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Ecologie marine et continentale (IMBE UMR AMU CNRS IRD UAPV 7263).
Les recherches qu’elle mène appartiennent au champ de l’écologie fonctionnelle et l’écologie chimique. L’objectif est d’étudier les interactions entre organismes et avec leur environnement, médiées par une grande diversité de molécules à travers une approche interdisciplinaire. Ses recherches visent à comprendre le rôle des métabolites secondaires des plantes (PSM) comme variable forçante du fonctionnement des écosystèmes et du maintien de la biodiversité.
Page personnelle : http://www.imbe.fr/catherine-fernandez.html

Partie 2 : Un sol sain pour des plantes saines

Pilier de la vie du végétal, base de l’agriculture, couche la plus externe de la croute terrestre, cette seconde partie met à l’honneur les sols. En effet, ces derniers ont une importance majeure sur la santé des plantes. Ainsi, il est dévoilé par notre premier intervenant les besoins des végétaux via ce sol. Pour se faire, il met tout d’abord en lumière le fonctionnement naturel des sols à travers leur biodiversité, leur microbiologie, les cycles biogéochimiques, etc. Toutes ces explications sont dévoilées à travers un parallèle sur le fonctionnement d’un sol à l’état naturel et un sol qui ont fait l’objet d’une exploitation agricole. Ensuite , lors d’une seconde intervention, il est mis en avant des méthodes d’agriculture durable prenant soin des sols et des plantes c’est à dire des méthodes suivant les besoins des sols, d’adaptation au sol et intégrant la vie du sol notamment à travers des méthodes  d’agriculture Bio.

  • Qu’est-ce qu’un sol sain ? Le système naturel VS exploitation 

Présenté par Emmanuel Bourguignon, Docteur en microbiologie des sols, consultant en microbiologie, écologie et agronomie du sol  au (LAMS).

Emmanuel Bourguignon est un docteur en microbiologie des sols. Il est diplômé de l’Université d’Aberdeen (UK) où il a obtenu un master en microbiologie du sol. Il a ensuite effectué une thèse à Bio-Protection Research Centre (Université de Lincoln, NZ) sur l’écologie d’un groupe de champignons (Trichoderma) en cultures maraîchères et leur capacité de réduire naturellement les pressions de pathogènes. Plus tard, il obtient un diplôme de technicien en Œnologie à l’Université de Dijon. Actuellement, il travaille avec l’équipe du LAMS (laboratoire d’analyse microbiologique des sols) en tant que consultant en microbiologie, écologie et agronomie du sol. Il conseille également les vignerons, les agriculteurs, les terrains de golf, les jardins botaniques et les municipalités pour les aider à mettre en place des pratiques culturales pérennes qui respectent les sols, leur biodiversité, et l’environnement.

  • Comment bien se servir des sols ? Vers une agriculture durabl

Présenté par Mathieu Marguerie, Coordinateur Chargé de missions en production végétal Agribio 04 et Bio PACA.

Mathieu Marguerie est un coordinateur chargé de mission en productions végétales Agribio 04 et Bio de PACA pour les grandes cultures. Diplômé en 2011, de Montpellier SupAgro en tant qu’ingénieur agronome, à la suite de ses études il devient animateur de filière chanvre avant d’être ingénieur productions végétales agriculture biologique chez Agribio 04. Il participe à la structuration de filière, à la gestion de projet et bien sûr met en place des appuis techniques. Depuis, 2018 il est également coordinateur chez Agribio. En parallèle, depuis 2016, il est co-fondateur et président de l’association « Graines de Mane » qui est un site participatif ayant pour vocation à expliquer l’influence variée de l’agriculture sur notre quotidien.

Partie 3 : Produire plus et mieux : pour une agriculture durable

L’agriculture intensive est source de nombreux problèmes, principalement pour l’environnement, car elle se base sur la monoculture qui favorise la propagation de maladies végétales et de ravageurs des cultures, et conduit donc à l’utilisation de pesticides dont la nocivité n’est plus à prouver. La santé humaine dépend donc en partie de la santé des végétaux. Au 21ème siècle, comment nourrir toujours plus d’êtres humains pour lutter contre la faim dans le monde ? Comment cultiver les plantes en limitant les impacts négatifs sur les écosystèmes tout en conservant le développement économique ? L’agriculture durable serait-elle la solution ? Voilà des questions complexes auxquelles nos intervenants de cette troisième partie ont tenté d’apporter des éléments de réponse.

  • La durabilité : une réponse aux différents enjeux et défis de l’agriculture du XXIè siècle

Présentée par Virginie Mercier, Maitre de conférence à la faculté de droit et de science politique d’Aix-Marseille. 

Virginie Mercier : Maître de conférences HDR à la Faculté de Droit et Science politique d’Aix-Marseille Université, Directrice de l’Institut de Droit de l’Environnement et du Développement Durable, spécialisée dans l’étude du droit des affaires dans le développement durable : Responsabilité sociétale des entreprises, finance durable, responsabilité civile environnementale, contrat et RSE, droit de l’environnement et santé-sécurité au travail. Virginie Mercier a dirigé un colloque le 10 Avril 2020 intitulé : « Agriculture et alimentation durables, Le temps des transitions ». L’objectif principal de ce colloque était d’apporter des éléments de réponses à la problématique : « Comment nourrir l’ensemble des habitants de la planète, en produisant une nourriture suffisante, de bonne qualité et dont les modes de production soient respectueux de l’environnement. ».

  • Les recherches scientifiques sur les techniques agricoles durables

Présentée par Stéphane Jezequel, Ingénieur et Directeur Scientifique d’ARVALIS – institut du végétal pour la région Sud-Est. 

Stéphane Jezequel est un ingénieur ARVALIS (institut du végétal) et est nommé depuis peu au poste de directeur scientifique d’ARVALIS. Cet ingénieur agronome diplômé de l’ENSA Toulouse a développé son expertise scientifique et son expérience de terrain depuis son entrée à l’ICTF en 1990 en tant qu’ingénieur régional en PACA. Il travaille en agriculture de la conservation, plus précisément dans la culture de semi-direct sous couvert végétal. Il s’est également investi en faveur de la recherche de voies d’adaptation au changement climatique et des impacts du dérèglement climatique sur la rentabilité et la qualité des productions de céréales dans le Sud-Est. Il travaille en étroite collaboration avec Mathieu Marguerie sur la déclinaison « bio» de tous ces sujets. Il fera une intervention sur les recherches scientifiques sur les techniques agricoles durables. 

Partie 4 : La santé des plantes dans un monde en pleine mutation

Les plantes et leur santé jouent un rôle important dans les différents écosystèmes de nos régions. Mais face aux différents changements liés à des facteurs naturels ou anthropiques, certaines parties du « tout » que sont les écosystèmes ont du mal à s’adapter. Le fractionnement des habitats par l’urbanisation et les perturbations climatiques influencent le comportement de la faune et de la flore. Dans cette dernière partie du colloque, ce sont les pollinisateurs qui sont mis à l’honneur.

Il s’agit d’une étude de cas sur les pollinisateurs, présentée par Benoit Geslin, maître de conférence à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (IMBE). À travers ses travaux de recherche en écologie et en écologie de la pollinisation, Benoit Geslin s’intéresse aux abeilles sauvages. Il cherche à comprendre comment les perturbations d’origine anthropique modifient la structure des communautés d’abeilles sauvages, et donc de comprendre quelles sont les conséquences de ces modifications pour la reproduction, le maintien et l’évolution des communautés végétales.

  • Les pollinisateurs

Présenté par Benoit Geslin , Maître de conférence Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (IMBE).

Benoit Geslin est maître de conférence à l’Institut Méditerranéen de Biodiversité et d’Écologie Marine et Continentale (IMBE), basé à Aix Marseille Université Campus Sciences Saint Jérôme. Il réalise des travaux de recherche en Écologie et en Écologie de la pollinisation, et il s’intéresse plus particulièrement aux abeilles sauvages et aux réseaux d’interactions qu’elles forment avec les plantes à fleurs. Ses objectifs sont de comprendre comment les perturbations d’origines anthropiques (urbanisation, intensification agricole, espèces introduites) modifient la structure des communautés d’abeilles sauvages et quelles en sont les conséquences pour la reproduction, le maintien et l’évolution des communautés végétales. Il dispense également des cours en Écologie, en Écologie du paysage, en Interactions biotiques et Écologie Urbaine et dans les Unités d’Enseignements de Diversité du Monde Vivant.

 

Emission EcoForum

Le 02 décembre 2020, des étudiants du master ont présenté le colloque, dans les studios de radio GALERE, dans l’émission EcoForum. Cette émission animée par Florence de 19h à 20h traite de sujets liés à l’environnement et à l’écologie.

 

Pourquoi ce thème ?

Ce thème peut surprendre au premier abord, mais il ne provient pas des esprits bouillonnants d’un groupe d’étudiants. Chaque année, l’ONU proclame l’ « Année internationale de… ». Notre master s’empare de ce thème et en fait le sujet d’un colloque tenu tous les ans au mois de décembre. Le 2 décembre 2019 à Rome, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a lancé l’ « Année Internationale de la santé des végétaux (IYPH) 2020 ». La FAO étant une organisation spécialisée des Nations unies qui a pour objectif suprême d’ « Aider à construire un monde libéré de la faim », ce thème est tout naturel. Son but principal étant de sensibiliser le public à la protection de la santé des végétaux comme levier pour éliminer la faim, réduire la pauvreté, protéger l’environnement et doper le développement économique. Nous, étudiants du Master Information et médiation scientifique et technique parcours « Information scientifique et médiation en environnement » nous sommes appropriés ce thème afin de l’aborder d’une manière qui nous correspond. Les objectifs défendus par la FAO que nous avons décidé de mettre en avant seront la protection de l’environnement mais également l’aspect économique. Le tout dans une dynamique de médiation qui aura pour but de mettre en avant tant par l’organisation du colloque que par ce qui sera communiqué au cours de celui-ci, du savoir faire résultant de nos parcours et nos études.

 

Synthèse de la journée

En cette belle journée du 3 décembre 2020, tout est calme en ces temps de confinement. Tout ? Non ! Un petit amphithéâtre de la faculté de Saint-Charles est en pleine effervescence. Les étudiants du master 2 de médiation scientifique en environnement s’activent à finaliser la mise en place de leur colloque sur lequel ils travaillent depuis près d’un an. La tension est palpable, mais les croissants et le thé chaud sont là pour détendre l’atmosphère.

8h45 : Les premiers participants arrivent dans le salon Zoom.

En coulisse les intervenants sont briefés.

Dans le salon, le public continue d’arriver.

9h : C’est parti !

Début en douceur avec les allocutions de Rémi Chappaz et Mariane Domeizel parlant respectivement du colloque du master et du développement durable sur AMU.

S’en suit la constitution d’un nuage de mots autour du thème du jour :

LA SANTÉ DES VÉGÉTAUX

Écosystème, Équilibre, Eau et Sol se démarquent. Ces mots seront-ils les mêmes à la fin de cette journée ? Affaire à suivre…

9h15 : Lancement du premier axe : Mieux comprendre les plantes.

Pierre ABAD nous présente les plantes. Après un bref historique de celles-ci, il nous explique en quoi leur santé est une problématique capitale à l’interface agriculture/environnement. Évoquant la « course à l’armement » de celles-ci au cours de l’évolution pour lutter contre diverses attaques de ravageurs, parasites et maladies. Les mécanismes de défense résultants constituent un enjeu majeur pour l’avenir de la production et de la protection des plantes.

Après une séance de questions très enrichissantes c’est à Catherine FERNANDEZ. Elle nous parle de la communication chez les plantes via les « composés organiques volatiles ». Ces composés produits en grande quantité, permettent de nombreuses interactions et relations (allopathiques…). Ils sont également très utiles dans la lutte de certaines plantes contre le réchauffement climatique. La recherche est très intense dans ce domaine et a un rôle à jouer dans l’augmentation de la productivité et de la durabilité en agriculture.

A noter : 10h15, le colloque atteint les 50 participants. La joie et la fierté se lit sur le visage des étudiants qui ont mené une campagne de communication sur tous les fronts (réseaux sociaux, radio…)

10h40 : Lancement du second axe : Un sol sain pour des plantes saines.

Emmanuel BOURGUIGNON nous parle des sols. Après avoir définit un sol et un sol « idéal », il nous présente la richesse de la faune des sols ainsi que le rôle d’artisans des sols qu’ont les plantes. Celles-ci jouent un rôle clé dans la stabilité et le maintien de l’équilibre des sols (séquestration du CO2…). En conclusion, il est présenté l’importance de prendre soin des sols, leur dégradation étant supérieure à leur régénération dans le mode d’exploitation actuel, nous devons les aider, c’est un enjeu majeur qui passe notamment par une évolution des pratiques culturales.

Pour finir cette matinée, Mathieu MARGUERIE nous parle des enjeux d’une agriculture durable. Face aux changements climatiques importants à venir et donc aux difficultés que rencontreront de plus en plus les agriculteurs, des solutions sont envisageables. La principale est la conservation des sols qui s’inscrit dans une large problématique agricole. La réduction du travail des sols pour préserver leur équilibre conduit à l’utilisation d’herbicides. Pour réduire leur utilisation, travailler sur les itinéraires techniques, la couverture des sols et la « coopération » élevage/culture est essentiel.

14h : Après une pause repas bien appréciable remplie d’échanges sur les ressentis de cette riche matinée (dans le respect des mesures sanitaires en vigueur), nous commençons cet après-midi de conférence avec l’intervention de Virginie MERCIER qui ouvre l’axe 3 : Produire plus et produire mieux.

Elle nous parle de l’agriculture durable au travers d’un prisme plus juridique que ce qui a été vu plus tôt dans la journée. Les défis liés à l’agroalimentaire sont de taille mais l’évolution des techniques et pratiques agricoles pour faire face à ces défis, la mise en place de lois comme la loi EGalim (30 octobre 2018), visent à un développement durable du secteur agricole et alimentaire. Le droit évolue donc pas à pas pour intégrer ce développement durable. Elle nous rappelle enfin qu’en tant que consommateurs et citoyens nous avons tous un rôle à jouer pour l’avenir.

Pour clôturer cette partie, Stéphane JEZEQUEL nous parle dans la continuité de Mathieu MARGUERIE de pratiques agroécologiques. Dans nos régions la culture de céréales est complexe et les rendements stagnent. Dans un contexte de changements climatiques, trouver des systèmes agricoles plus résilients et résistants est nécessaire. La société souhaiterai une agriculture sans produits phytosanitaire, ce qui est impossible tant financièrement que techniquement à l’heure actuelle. Aujourd’hui, ne pas les utiliser, c’est entraîner une perte de rendement conséquente. C’est en ça que réside tout l’enjeu des études en cours et à venir.

Au cours de cette présentation, la pression dans la salle était visible. La raison ? L’intervenant suivant était absent. Mais alors que tout le monde s’agitait, essayant de le contacter par tous les moyens, il fit son apparition. Il n’était pas en retard mais le stress latent avait eu raison de nous.

Plus de peur que de mal !

15h23 : Après une pause qui a vu naître un échange passionnant entre Nicolas GOURNAY (nous le remercions pour sa fervente participation aux sessions de questions du colloque) et Emmanuel BOURGUIGNON, c’était au tour de Benoît Geslin de faire sa présentation constituant l’axe 4 : La santé des végétaux face au changement climatique.

Cette partie est un gros plan sur les pollinisateurs et notamment les abeilles. Il existe de très nombreuses espèces d’abeilles et chacune a un rôle fonctionnel spécifique notamment en termes de pollinisation : une espèce d’abeille peut être spécialiste d’une fleur. La pollinisation est un processus complexe et très difficile à reproduire. Ainsi, plus il y a d’abeilles et plus la pollinisation des cultures est efficace. Au quotidien, la qualité et la diversité de la plupart des produits consommés est liée à la diversité des pollinisateurs, leur prêter attention et les protéger est donc crucial.

16h10 : Création d’un deuxième nuage de mot sur le même principe que le premier. Ici un mot se détache : Avenir. Il semblerait que bien que riche en complexité et en enjeux, ce sujet soit résolument tourné vers le futur avec une profonde volonté du meilleur pour demain.

Matin :

Après-midi :

De sincères remerciements aux intervenants, à tous ceux qui nous ont accompagnés au cours de la préparation du colloque, au public curieux resté jusqu’à la fin ainsi qu’aux M1 qui nous ont aidé dans l’ombre.

Les émissions de 2019

Réalisatrices : Chloé Chabaud, Émily Henry et Marion Soleilhet,

Résumé :

Trois étudiantes en master Information scientifique et médiation en environnement, vous parle du lien entre la santé humaine et le changement climatique.

Ce dernier est désormais une certitude. Cependant les conséquences engendrées au niveau de notre santé sont peu connus.

Avec l’aide de Pascal Marchand, référent santé environnement pour l’association “France Nature environnement”, et Rémi Charrel, enseignant chercheur et expert en arbovirus, les trois étudiantes mettent en avant les mesures prises par les collectivités sur ce changement climatique et abordent un cas plus spécifique de vecteurs de maladies : le moustique.

 

Réalisateurs : Jean DER GAZERIAN, Fanny EYCHENNE, Elisabeth HOLTZER

Résumé :

Dans le cadre de notre programme nous avons la chance de pouvoir créer une émission de radio, sur les ondes de Radio Grenouille.

Nous avons choisi de parler de la perception de la nature à l’Antiquité et de nos jours car le concept d’écologie parait jeune, et on s’est donc posé la question de son ancienneté.

Est-ce qu’à l’antiquité on pensait la nature comme on la pense aujourd’hui ? On imagine souvent une époque en harmonie avec la nature, est-ce vrai ?

Nous abordons ce thème grâce au livre “Ecolo” de Patrick Voisin. Il s’agit d’une compilation de texte de différents auteurs de la Rome et de la Grèce antique sur le rapport homme-environnement et la perception de la nature.

En comparant à notre situation actuelle, au 21ème siècle, on peut faire un parallèle. Comme à l’Antiquité, le combat pour la planète se mène aussi par les arts. Nous allons plus précisément parler de deux arts en un : Le film d’animation.

Réalisateurs : LOUIS Timothée, MICHEL Laurène, POMAZANOFF Alexandre

Résumé :

Etant en Master de médiation scientifique en environnement, nous nous sentons très concernés par les différents mouvements visant à « renaturer » les villes.

Autour des interviews de Nicolas Bouedec et Marion Soleilhet, nous présenterons dans un premier temps le principe ainsi que les enjeux de la végétalisation urbaine puis nous verrons un phénomène en particulier, celui des jardins partagés. Nous finirons alors sur une ouverture autour d’actions menées dans différentes zones très urbanisées du globe.

AMU : Université française la plus respectueuse du développement durable

Pour la seconde année consécutive, le magazine britannique Times Higher Education publie un classement des universités les plus respectueuses du développement durable.

Pour effectuer ce classement, le magazine se base sur 17 SDGs = Sustainable Development Goals (Objectifs de Développement Durable en Français), une division de l’ONU. Elle regroupe 17 critères évaluant les actions menées pour promouvoir l’égalité des individus en même temps que la protection de l’environnement.

L’an dernier, Aix-Marseille Université se classait 43ème sur les 462 universités classées à travers le monde, et était le seul représentant français dans le top 100 mondial. Si cette année AMU n’est plus le seul représentant français dans le top 100 avec la présence de l’université Paris Sciences et Lettres, notre université fait un bond en avant de 23 places. Ainsi, sur un total de 768 universités recensés, AMU se classe désormais à la 20ème place mondiale, 7ème place européenne et conserve la médaille d’or en France.

Ces résultats attestent de l’importance qu’accorde l’université d’Aix-Marseille au développement durable. Une raison de plus pour venir étudier chez nous si l’environnement vous importe !

 

Se cultiver

 

   

 

 Muséum d’Histoire Naturelle de Marseille

  Le Palais Longchamp, connu pour sa beauté, contient un musée en ses lieux: le musée d’histoire naturelle de Marseille. Ce palais-château d’eaux de style néo-classique, abritent des salles thématiques avec des collections: la salle “Terre des Hommes” expose l’histoire de l’homme jusqu’à l’âge des métaux, la salle “Safari Muséum” présente plus de 300 specimens d’animaux naturalisés,  la Salle de Provence dévoile des specimens fossiles et naturalisés de Provence et de magnifiques peintures, la salle « Terre du vivant » expose des spécimens de paléontologie et d’ostéologie.

Tarifs :  6 € Adultes et 3 € le tarif réduit, donc pour les étudiants.
             Gratuit pour les enfants et jeunes de moins de 18 ans.
             Gratuit pour les personnes handicapées et leur accompagnateur.
             L’accès aux musées est gratuit le 1er dimanche du mois.

Ce muséum est un partenaire de notre Master.

 

 

Le Musée Regards de Provence

  Le Musée Regards de Provence organise des expositions à Marseille au Palais des Arts.  La Fondation Regards de Provence, créée en 1997,  a pour objectifs de rassembler, faire découvrir et valoriser le patrimoine artistique, culturel et musical de Marseille, de la Provence et de la Méditerranée, du XVIIIème siècle à nos jours.  

Tarifs : Tarif normal 3 expositions : 6,50 € – Tarifs réduits : 5,50 € – 4,70 € – 2 € – Gratuit pour le Pass Musées Marseille et City Pass Marseille.
• Visite commentée gratuite, hors groupes, sur réservation le samedi à 10h30 : tarif d’entrée uniquement (6 à 25 personnes maximum)
• Visites commentées pour les groupes sur réservation du mardi au samedi : tarif d’entrée + 7 € / personne (6 à 30 personnes max.)
• Visites commentées, hors groupes, sur réservation : mardi et samedi à 15h : tarif d’entrée + 7 € / personne (6 à 30 personnes max.).

 

 

Le Musée de Paléontologie de Provence

  Le Musée de Paléontologie de Provence est rattaché à Aix-Marseille Université, il se trouve à la faculté de Marseille Saint Charles.  Ce Musée possède des fossiles récoltés en Provence depuis plus d’un siècle par des paléontologues professionnels et amateurs , il constitue ainsi un témoin de l’histoire géologique de notre région. Le bâtiment du musée est lui aussi intéressant de par son histoire, il s’agit du berceau de la première faculté des sciences de Marseille.   

 Tarif : Les visites sont ouvertes aux étudiants et autres publics gratuitement sur rendez-vous.

Ce musée est un partenaire de notre Master.

 

 

Musées proches de Marseille 

 

Muséum Départementale du Var

  À une soixantaine de kilomètre de Marseille, Toulon possède le Muséum Départementale du Var , implanté au coeur du Jardin départemental du Las. L’exposition permanente est tel un voyage naturaliste au coeur du département avec de magnifiques collections sur la faune et la flore qui dévoile l’histoire géologique mouvementée de la Provence.

Tarif :  Les visites, ainsi que les activités proposées, sont entièrement prises en charge financièrement et donc offertes par le Département du Var. La réservation est obligatoire.

Ce muséum est un partenaire de notre Master.

 

 

 Muséum d’Histoire Naturelle 
d’Aix-en-Provence

  À environ une trentaine de kilomètres de Marseille, Aix-en-Provence possède également son Muséum d’Histoire Naturelle  où il est possible d’observer d’imposantes collections paléontologiques, zoologiques ou encore ethnographiques.

Tarif : 3,70 €
Gratuit pour : Les jeunes moins de 26 ans, les enseignants de l’Ecole Supérieure d’art Félix Ciccolini d’Aix-en-Provence, les bénéficiaires du RSA (justificatif datant de moins de 3 mois), les chômeurs de longue durée, les bénéficiaires de l’aide sociale(CAF), minimum vieillesse et invalidité, les détenteurs de cartes en cours de validité ICOM, ICOMOS, AGCCPF (Conservateurs), carte de presse, carte du Ministère de la Culture (en cours de validité), carte Culture Aix-Marseille Université, carte d’invalidité, carte du CCAS d’Aix, les adhérents de l’association des Amis des Musées d’Aix, de l’association Cultures du Cœur, de l’association de la Maison des Artistes, les Guides conférenciers nationaux, internationaux et régionaux agréés.
Entrée libre tous les 1er dimanches de chaque mois

Ce muséum est un partenaire de notre Master.

 

Pour plus de musées cliquez iciLa corniche de tamaris de Vincent Courdouan

Se restaurer

Le cours en vert

Tout a commencé il y a 7 ans avec l’idée de proposer une cuisine de qualité au goût authentique, aux saveurs véritables en accord avec les saisons.
Pour atteindre ce but, nous voulions des produits de qualité, c’est pourquoi nous nous sommes orientés vers l’agriculture biologique qui laisse la nature faire son oeuvre sans introduire de produits nocifs.
Cette orientation a ouvert une dimension humaine par le lien privilégié avec les producteurs locaux, fournisseurs quasi exclusifs pour notre cuisine”
 
 
 

La Cantinetta

 

A la Cantinetta, les amateurs de plats italiens sont comblés. Installé au bout du cours Julien, celui qui penche vers la rue du Musée, l’adresse fonctionne par le bouche-à-oreille. Les plats proposés sont à la fois originaux et classiques, que de l’italien. La patio est très agréable en été. Victime de son succès, il est vivement conseillé de réserver !

24 Cours Julien 13006 Marseille 
04 91 48 10 48 

 

O’Bidul

Ce petit restaurant situé à quelques rues de la préfecture connaît une réputation grandissante. Le chef qui a toutes les casquettes : serveur, chef, plongeur… propose une cuisine semi gastronomique simple, faite à partir de produits frais achetés au marché le jour même. Pour à peine plus de 20€, vous repartirez en ayant mangé une entrée un plat et un dessert et chacun aura émerveillé vos papilles.

Mais attention! Le chef occupant tous les postes et la capacité du lieu ne dépassant pas les 15 personnes, une réservation est préférable que ce soit pour le service du midi ou du soir. 

Adresse: 79, rue de la Palud, 13006 Marseille

Téléphone:  04 91 33 93 78

 

Le Parpaing Qui Flotte

Derrière cette devanture sobre et mystérieuse se cache une pépite de la gastronomie marseillaise. Vous y découvrirez des menus très créatifs dans une ambiance de bistrot (comptoir en zinc, fauteuil en cuir…).

Que vous aimiez la cuisine française, la cuisine fusion, que vous soyez végétarien… vous trouverez le repas qui vous convient.

Pour ne rien gâcher, l’équipe est accueillante, souriante, efficace, la bonne ambiance règne et la musique est de qualité. 

Ouvert le midi et le soir jusqu’à tard. Comptez 30€ pour un menu complet avec vin.

Adresse: 3 rue Goudard, 13005 Marseille 

Téléphone:  04 13 20 34 76

 

L’Auberge du Corsaire “Chez Paul”

A la pointe sud de Marseille, se trouve au cœur du port des Goudes une institution représentant fièrement la méditerranée depuis 1948. L’Auberge du Corsaire est un lieu unique tant par les saveurs qu’on y trouve que par son cadre. Pour en moyenne 35€ trouvez des fritures, grillades issues de la pêche du jour, soupe de poisson et autres mets tous meilleurs les uns que les autres. A noter que pour finir le repas, chaque bouchée dans les profiteroles sera une bénédiction pour vos papilles.

Adresse: 35 Rue Désirée-Pellaprat, 13008 Marseille 

Téléphone: 04 91 73 19 26

 

Dürüm Kebab

Véritable institution du Kebab marseillais, à deux pas de Noailles et du cours Julien, retrouvez toutes sortes de saveurs. Pour un prix très modique, remplissez vous bien le ventre avec de belles assiettes, sandwich, kebab, salades… Croisements d’influences multiples méditerranée, Moyen-Orient…vous y trouverez forcément un plat qui vous plaira et repartirez l’estomac bien rempli.

Adresse: Cours lieutaud, 13002 Marseille

Téléphone: 06 03 59 64 12

 

Rajasthan

Rajasthan - Restaurant Indien Marseille

Si vous souhaitez manger indien dans un cadre typique alors foncez dans ce restaurant. Vous y trouverez toutes sortes de recettes de qualité pour un prix moyen de 19€.  Qui plus est le service y est agréable et rapide. En cas d’envie de curry foncez y sans hésiter!

Adresse: 34 Place Notre Dame du Mont, 13006 Marseille 

Téléphone: 04 91 42 77 03

Pour plus de restaurants cliquez ici