Journée mondiale des zones humides 2015

Depuis la convention de Ramsar, signée en 1971 dans la ville Iranienne éponyme, des institutions, des associations et des particuliers participent tous les ans à la journée mondiale des zones humides. C’est l’occasion de présenter de nombreux sites classés en zones humides par la convention de Ramsar et d’apprendre à mieux connaitre ces espaces très fragiles et pourtant si riches en biodiversité et essentiels. Pour vous renseigner d’avantage sur les zones humides, le site du World Wetlands day est bien ficelé, avec du matériel pédagogique, des fiches techniques, ou encore l’affiche de la Journée mondiale des zones humides à télécharger et un concours photo pour les amateurs. http://www.worldwetlandsday.org/fr Cette année, le thème de la journée mondiale des zones humides est  “Des zones humides pour notre avenir”. Autour de ce thème, vous pourrez trouver de quoi vous occuper pour la journée du 2 février (et parfois même avant et après!). Par exemple:

  • La LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux) organise plusieurs activités dans le Var du 30 janvier au 8 février. Le lien ici.
  • La Tour du Valat (Centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes) organise une journée porte ouverte le 1er février. Le lien ici.
  • Le CEN (Conservatoire d’Espaces Naturels) organise deux visites: Une le 1er février à l’espace naturel sensible des Confines (ici) et une le 2 février, dont le rendez-vous sera précisé ultérieurement (ici)

Parce que la protection de l’environnement passe aussi et surtout par une bonne connaissance de celui-ci, nous espérons que vous saurez trouver les réponses aux questions que vous vous posez sur l’importance des zones humides pendant cette journée tout en vous amusant!  

Dans le cadre des Journées du patrimoine, visite du «Château de ma mère» de Marcel Pagnol (Château de la Buzine, Marseille)

Visite du Château de la Buzine, le 20/09/2014,  Anissa Mande©

Le Château de la Buzine, correspond au château dont Marcel Pagnol parle dans son œuvre «Le château de ma mère», 1957. C’est un roman autobiographique, dans lequel il relate ses souvenirs d’enfance. Un film éponyme sorti en 1990, retrace les aventures du jeune Marcel et de sa famille.

Le château que l’on voit dans le film est le château d’Astros (Vidauban, Var) et non le château de la Buzine. Cela s’explique par le fait que le Château de la Buzine est tombé en ruines et victime de pillages, pendant près de 40 ans. Marcel Pagnol a acheté le château en 1941 en voulant y construire une cité du cinéma, mais le château est passé de mains en mains, puis revendu. C’est seulement en 2006, que la rénovation du château a commencé, grâce à un concours de rénovation remporté par Stern International. Le «nouveau» château a été inauguré en juin 2011.

 

Anissa Mande©
Anissa Mande©

Le château de la Buzine est aujourd’hui un espace dédié au cinéma, comme le voulait jadis Marcel Pagnol. Il se compose de quatre étages, le sous sol, à travers un parcours, se dédie au cinéma méditerranéen, sous toutes ses formes. Le premier étage est un espace de réception. Le deuxième, comporte les collections semi-permanentes de divers artistes. J’ai eu l’occasion de voir les magnifiques tableaux de G. Briata, qui est un artiste peintre marseillais. Et le troisième étage, comporte des éléments ayant appartenu à Marcel Pagnol et aux premiers résidents du château. Le château comprend également une salle de cinéma pouvant recevoir 300 personnes et un magnifique jardin.

Étant marseillaise et ayant lu les œuvres de Marcel Pagnol au collège, j’ai été très émue d’avoir été sur les traces de cet écrivain si cher aux provençaux. Je conseille la visite du Château et de son grand jardin à tous les curieux.

Anissa Mande

Intervention de David Chétrit

Le 12 septembre, David Chétrit, médiateur professionnel indépendant, est venu de Pau pour évoquer son livre « La réintroduction de l’ours – L’histoire d’une manipulation ».

Ce livre retrace l’histoire de la réintroduction de l’ours en s’appuyant uniquement sur des faits et des documents officiels. Selon David Chétrit, ce n’est pas un livre censé alimenter la polémique et perpétuer le débat « pour / contre », mais une analyse du conflit qui dure depuis des années. Il y explique les raisons véritables de la disparition des ours, et présente les différents acteurs du conflit, ainsi que leurs motivations. Il apparaît que le groupe « Ours », créer en 1983 et responsable du plan « Ours », est une organisation fermée, dans laquelle apparaissent souvent les mêmes noms. Alors que la population locale, mais aussi les scientifiques leur opposent de nombreux arguments valables, les « pro » ours se contentent de médiatiser le conflit et d’exercer des pressions au niveau politique afin d’aboutir à leur fin.

David Chétrit a orienté sa présentation sur l’accueil médiatique qu’il a reçu. En effet, durant presque 2 ans, il a subi un boycott des médias, qui le classaient dans la catégorie « anti ». Ainsi, les médias jouent également un rôle, volontaire ou non, dans ce conflit, en relayant des informations erronées ou déformées et en publiant des sondages biaisés, réalisés auprès d’une population peu consciente des différents enjeux.

Au-delà du débat pour la réintroduction de l’ours, David Chétrit nous a amené à nous questionner sur le bien-fondé des activités des associations écologiques, qui ne sont pas toujours aussi transparentes qu’elles l’affichent.

Après avoir répondu à nos interrogations, David Chétrit a parlé de son métier de médiateur indépendant. Spécialisé dans la gestion de conflit, il a expliqué qu’il travaillait seul afin de créer un climat propice aux discussions et il a décrit les différents stades d’une médiation organisationnelle.

Ne perdons pas nos bonnes habitudes!

C’est l’été ! Les vacances pour certains chanceux, les petits boulots pour les autres.

 

Mais quoiqu’il en soit, profitons-en pour nous cultiver un peu et pour rentabiliser ces chaudes soirées d’été.

Pour ce faire, je vous propose un livre à ne pas manquer : La malédiction du cloporte et autres histoires de parasites.

Ce livre de 190 pages (et qui loge facilement dans un sac de plage/de randonnée/de voyage) est écrit à deux mains par Christine Coustau, directrice de recherche au CNRS et à l’institut Sophia Agrobiotech de Nice, qui travaille sur la santé des plantes et l’environnement et par Olivier Hertel, journaliste scientifique à Sciences et Avenir.

Aux vues du titre, vous aurez probablement compris que cet ouvrage traite des différentes formes de parasitisme animal et végétal et de leurs répercussions sur leurs hôtes.

En moins de 200 pages, ces auteurs vont faire un tour relativement complet des bactéries, insectes, virus et autres petits êtres qui, d’une manière ou d’une autre, profitent du métabolisme d’un autre pour vivre.

En plus d’être très bien renseigné, ce livre a l’avantage d’être rédigé de manière extrêmement compréhensible, même pour les amateurs (dont je fais partie). Le style rédactionnel apporte une fraîcheur et une cadence à ce texte dont le sujet n’est pourtant ni aisé, ni ragoutant. L’aspect scientifique, sans être mis de côté, est adoucit par des termes adaptés à un large public et des traits d’humour particulièrement appréciables, notamment lorsque les auteurs se lancent dans les détails de la prise de contrôle de la vie du criquet par le nématomorphe, vers longiligne qui, après avoir mangé son hôte de l’intérieur, prend le contrôle de son système nerveux pour l’amener à se suicider dans un cours d’eau et ainsi continuer son cycle de mutation.

Mais ce livre nous renseigne aussi sur les parasites humains, les parasites de la moule, les comportements parasitaires de certains oiseaux, …

En somme, si vous avez un peu de temps entre un train et une sieste, je vous conseille sans hésiter ce petit livre de poche, qui nous apporte ici un bel exemple de communication scientifique.

 

Bon été à tous !

 

 

Semaine du developpement durable

 

Une semaine de sensibilisation.

Du 1er au 7 avril 2014 vous pourrez profiter dans votre ville ou dans votre région de différentes actions lors de la Semaine du développement durable. Cette année le thème qui a été choisi est “consommer autrement”. C’est un évènement qui est à destination de tous les publics.

Vous pourrez ainsi, durant toute la semaine participer à divers ateliers pédagogique, conférence, exposition, projection de film, etc. Espérons le, toutes ces actions comblerons votre curiosité et vous aiderons à trouver des solutions pour améliorer votre quotidiens !

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