Depuis la convention de Ramsar, signée en 1971 dans la ville Iranienne éponyme, des institutions, des associations et des particuliers participent tous les ans à la journée mondiale des zones humides. C’est l’occasion de présenter de nombreux sites classés en zones humides par la convention de Ramsar et d’apprendre à mieux connaitre ces espaces très fragiles et pourtant si riches en biodiversité et essentiels. Pour vous renseigner d’avantage sur les zones humides, le site du World Wetlands day est bien ficelé, avec du matériel pédagogique, des fiches techniques, ou encore l’affiche de la Journée mondiale des zones humides à télécharger et un concours photo pour les amateurs. http://www.worldwetlandsday.org/fr Cette année, le thème de la journée mondiale des zones humides est “Des zones humides pour notre avenir”. Autour de ce thème, vous pourrez trouver de quoi vous occuper pour la journée du 2 février (et parfois même avant et après!). Par exemple:
La LPO (Ligue Protectrice des Oiseaux) organise plusieurs activités dans le Var du 30 janvier au 8 février. Le lien ici.
La Tour du Valat (Centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes) organise une journée porte ouverte le 1er février. Le lien ici.
Le CEN (Conservatoire d’Espaces Naturels) organise deux visites: Une le 1er février à l’espace naturel sensible des Confines (ici) et une le 2 février, dont le rendez-vous sera précisé ultérieurement (ici)
Parce que la protection de l’environnement passe aussi et surtout par une bonne connaissance de celui-ci, nous espérons que vous saurez trouver les réponses aux questions que vous vous posez sur l’importance des zones humides pendant cette journée tout en vous amusant!
Le gaspillage alimentaire est un sujet qui touche tout le monde, comme l’a prouvé le public hétérogène présent lors du colloque « Alimen’Terre : en finir avec le gaspillage ». Ce colloque, organisé par les étudiants du master Médiation en Environnement et Communication Scientifique, avait pour but de dresser un état des lieux du gaspillage alimentaire en France et dans le monde, et les solutions possibles pour le limiter.
La journée a commencée par une introduction par le professeur Rémi Chappaz et la vice-présidente du développement durable Marianne Domeizel, qui ont expliqué le principe de ce colloque organisé par les étudiants ainsi que le choix du sujet, en lien avec l’année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire.
M. DomeizelR. Chappaz
Les intervenants se sont ensuite succédés tout au long de la journée. La première partie de la matinée était dédiée au contexte socioculturel. Victor-Hugo Espinosa, président d’Ecoforum, a commencé par présenter un état des lieux de la situation alimentaire actuelle. Materne Maetz, créateur de lafaimexpliquee.org, nous a ensuite parlé de l’histoire de l’orientation des politiques agricoles et alimentaires. Enfin, Anne-Hélène Delavigne, ethnologue au CNRS et venue spécialement de Paris dans le cadre de ce colloque, a abordé le gaspillage alimentaire par la transformation de la consommation de viande depuis la fin du XIXème siècle.
V. Espinosa, A-H. Delavigne et M. Maetz
En deuxième partie de matinée, les intervenants nous ont parlé des modes de production. Christine Vallet-Coulomb, professeur au CEREGE, nous a parlé de l’empreinte EAU des aliments. Enrique Martinez, chercheur spécialisé en quinoa, a ensuite parlé de la culture du quinoa, en expliquant les avantages de la culture et les qualités nutritionnelles de cette plante. Loïc Duquy-Nicoud, chargé de mission au service Energie Climat Air de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a clôturé la matinée en parlant d’un projet de la région PACA visant à améliorer des exploitations et coopératives agricoles en matière de consommation d’énergie.
E. Martinez, C. Vallet-Coulomb et L. Duquy-Nicoud
L’après-midi a commencé par des interventions sur le thème des modes de distribution. Anne-Sophie Leicher, de l’association ANDES, a présenté la Banaste de Marianne, un projet de valorisation des fruits et légumes invendus. Marjorie Banes, de l’institut INSPIRE, a ensuite présenté différents projets, basés sur le triptyque savoir / vouloir / agir. Enfin, Nicolas Brumault, membre des Paniers Marseillais, est venu nous parlé des circuits courts en présentant les Paniers Marseillais, qui est un réseau d’AMAPs.
N. Brumault, A-S. Leicher et M. Banes
La fin d’après-midi a été dédiée aux modes de consommation. Hélène Portal, chargée de mission pour la DRAAF PACA, a parlé du pacte de lutte contre le gaspillage alimentaire et les actions mises en œuvre en région. Francine Audema, de l’association « De mon assiette à notre planète », a expliqué comment réduire le gaspillage alimentaire en restauration scolaire. Pour finir, les membres de l’association Disco Soupe ont expliqué le principe des évènements qu’ils organisent.
H. PortalF. Audema
Les membres de DiscoSoupe
Nous remercions tous les intervenants, qui ont fait des présentations très enrichissantes et ont participé aux débats tout au long de la journée, ainsi que le public, qui a fait le déplacement et posé des questions très pertinentes, permettant d’aborder de nombreux sujets. Nous remercions également toutes les personnes ayant aidé à l’organisation de ce colloque, ainsi que les étudiants de première année, présents durant toute cette journée.
Rendez vous l’an prochain, pour un nouveau colloque !
Comment peut-on limiter le gaspillage alimentaire ? C’est la question centrale que pose le colloque « Alimen’Terre : en finir avec le gaspillage » qui se tient le 11 décembre 2014 sur le site Saint-Charles d’Aix-Marseille Université. Ce colloque, ouvert à tous, fait intervenir de multiples spécialistes et s’interroge sur tous les aspects du problème pour en définir les causes : contexte socioculturel, modes de production de la nourriture, dans la matinée, modes de distribution, mais aussi modes de consommation, dans l’après-midi.
Ce colloque est organisé par les étudiants du Master SET Médiation scientifique de l’AMU dans le cadre de l’Année européenne de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Il sera présenté par la vice-présidente du développement durable Marianne Domeizel et le professeur Rémi Chappaz. Deux comédiens de l’Antidote Café concluront la journée par une improvisation.
Pour découvrir le programme de la journée, cliquer ICI
Un stand nous a été alloué pour la fête de la science. Lors de ce rendez-vous avec le public nous avons proposé 3 animations sur 3 jours.
Petits et grands pouvaient donc participer à des activités sur les champignons, les bactéries et la pollution. Les activités étaient de nature variées, de l’observation microscopique à la participation à des jeux. La tente était habillée d’affiches et fiches illustratives.
Ces trois thèmes, liés à celui de la Fête de la science, environnement et santé, ont été choisis par le groupe d’étudiants actifs sur le village des sciences de Marseille, situé au parc Longchamp.
…l’autre moitié à Carpentras pour participer au Mas des sciences.
Cette manifestation, durant laquelle les étudiants ont été organisateurs et animateurs, s’est déroulée pendant 5 jours à l’Hôtel de ville. Les étudiants animaient sur le thème du magnétisme, des éoliennes et les unités de mesure, aux côtés d’associations et organismes divers (CPIE Vaucluse, LPO, Université d’Aix-Marseille, les Petits Débrouillards).
Rencontre avec un acteur de la transition énergétique: le cuisinier de la cantine de Cadenet. La vidéo a été réalisée par les étudiants du Master Médiation en Environnement et Communication Scientifique de MARSEILLE, dans le cadre du projet “application professionnelle”. Faute de financement le projet n’a pas aboutit professionnellement, et a été remanié comme présenté ci-dessus.
