Pour leur stage de fin de première année de Master Médiation, Nathan et Marie-Octavie ont travaillé au LPED : le Laboratoire Evolution Population Développement. Leur objectif ? Aider à l’élaboration et à la promotion d’une balade sonore au cœur de Marseille : “Le son du LPED”.
La Journée des Doctorants
Depuis 2006, le LPED organise régulièrement Les Journées des Doctorant(e)s afin de favoriser les rencontres et les partages entre étudiants (et chercheurs) ayant des disciplines scientifiques, des thèmes de recherche, des pratiques ou des méthodes similaires. L’édition 2017, soit les 8e Journées des Doctorant(e)s, avait pour thème la mobilité et la dispersion spatiale (voir le programme « Mobilités et Dispersions : des Théories aux Pratiques »). Et cette année, la rencontre s’est terminée par la présentation d’une balade sonore ponctuée par l’intervention de chercheurs et d’acteurs publics, spécialement conçue pour l’événement.
Création et communication autour de la Balade sonore
Dans ce cadre, les objectifs de ce stage étaient, dans un premier temps, aider à la réalisation de la balade sonore en elle-même pour sa première présentation lors des Journées des Doctorant(e). Puis, une fois la deadline passée, Nathan et Marie-Octavie ont participé à la promotion de cette balade grâce à un teaser vidéo, et à sa diffusion en mettant à disposition la balade sonore en libre téléchargement, ainsi qu’un plan du trajet pour que tout le monde puisse l’arpenter en autonomie, seul ou entre amis.
La vidéo de présentation de la balade :
Et puisqu’on sait que ce teaser vous a forcément donné envie de gambader, on vous laisse les liens pour télécharger la balade sonore et le plan pour accompagner votre mobilité ! Bonne dispersion !
Les collections universitaires conservées à la Faculté des Sciences d’Aix-Marseille Université sont d’une très grande richesse scientifique, patrimoniale et historique. Mon stage de M1 a consisté à valoriser ces collections et à diffuser à un large public les actions culturelles proposées par la cellule Culture Patrimoine Scientifiquesde l’Université ainsi que l’étendue des collections préservées depuis plus d’un siècle sur le site Saint-Charles.
Présentation des collections
Les collections regroupent entre 800 000 et un million de spécimens et d’objets qui touchent à une grande partie des domaines étudiés à AMU.
Sciences Naturelles
Elles constituent la plus grande partie des collections: Zoologie, Botanique, Paléontologie, Géologie, tous les domaines des Sciences Naturelles sont très largement représentés. L’Herbier, par exemple, est l’un des plus remarquables ensembles conservés à Saint-Charles. Il contient en effet près de 300 000 parts d’herbiers dont beaucoup ont une valeur historique et scientifique inestimable. Les collections de Paléontologie ne le sont pas moins et une partie est présentée au public au Musée de Paléontologie de Provence.
Astronomie et Physique
Ces collections sont d’une grande richesse également. Certains objets ont une grande histoire. Par exemple, le cercle répétiteur de Borda est le dernier exemplaire d’origine conservé en France. Les appareils construits et utilisés par Charles Fabry et Albert Tian, respectivement physicien et chimiste à la Faculté des Sciences de Marseille au début du siècle dernier, sont toujours conservés et présentés à l’espace muséal Charles Fabry, sur le site Saint-Charles.
Les activités réalisées durant le stage
Les Mercredis du Patrimoine AMU
J’ai participé à la réalisation d’une affiche pour promouvoir cette action menée par la cellule Culture et Patrimoine Scientifiques. Chaque premier de chaque mois, un chercheur de AMU présente ses activités de recherche ou un exemple de l’Histoire des Sciences en relation avec les collections conservées à la faculté. Ces visites commentées sont l’occasion de riches échanges avec le public et le chercheur présent ce jour là.
Réalisation d’un livret de présentation des collections
J’ai également élaboré un livret d’une vingtaine de pages présentant l’ensemble du patrimoine scientifique et technique de l’université. Ce travail a été particulièrement enrichissant et stimulant. Les collections d’Aix-Marseille Université sont d’une telle richesse, l’histoire de la Faculté des Sciences est si intéressante, qu’il semblait indispensable de présenter à un large public.
Installé depuis 1953 rue Espariat, le muséum d’Aix-en-Provence a été récemment transféré au Parc Saint-Mitre, Quartier du Jas de Bouffan. Depuis avril 2014, les enfants du CP à la 6ème peuvent sur place participer à des ateliers ludiques et scientifiques. Les petits s’initient selon les thèmes proposés, à l’environnement, la paléontologie, la préhistoire, ou l’ethnologie.
Les collections du muséum
Fruit de deux siècles de recherches conduites sur les cinq continents, les collections du muséum d’Aix-en-Provence représentent aujourd’hui plus d’un demi-million de plantes, animaux, roches, fossiles et restes archéologiques.
Ces trésors collectés grâce à la curiosité des savants locaux s’enrichissent chaque année, notamment de plantes en herbiers, de fossiles de dinosaures et d’animaux naturalisés. Des expositions programmées en différents lieux de la ville continuent à dévoiler pas à pas quelques unes de ces richesses, pour donner envie au public de venir nombreux à la réouverture du musée, programmée dans quelques années au parc Saint-Mitre.
L’équipe
Le conservateur : Gilles Cheylan (conservateur en chef)
L’équipe de médiation culturelle et de communication : Roxana Popescu (chargée de communication/ événementiel), Marine Théard (médiatrice scientifique), Céline Monthérat (médiatrice scientifique)
L’équipe de conservation du patrimoine et de recherche : Yves Dutour (attaché de conservaton paléontologie), Nicolas Vialle (chargé de mission paléontologique), Séverine Berton (chargée de mission archéologie), Isabelle Chanaron (chargée de mission botanique), Laurène Jobard (chargée de mission botanique), Anita Denis (technicienne botanique), Eric Turini (technicien en paléontologie), Michel Desparoir (technicien), José Giraud (technicien)
Ma mission
Ainsi c’est dans les nouveaux locaux administratifs de la Bastide du Parc Saint-Mitre que l’équipe du musée m’a accueillie pour une durée de stage de 3 semaines. Chargée de la rédaction du rapport d’activité de l’année 2014, j’ai pu saisir l’ensemble des activités que réalise le muséum.
Dans un premier temps, j’ai comparé la fréquentation des publics de l’année 2014 par rapport aux années précédentes et en fonction des événements les plus marquants organisés par le muséum. Puis je me suis intéressée aux activités pédagogiques proposées pour les petits. Parmi les différents types de visiteurs, j’ai remarqué que les écoles représentaient une partie conséquente du public reçu.
Dans un second temps, j’ai repris les expositions, manifestations et événements organisés par le muséum afin d’avoir une vision d’ensemble du travail effectué par la structure au sein de l’année, entre autres l’exposition Beautés Sauvages à la Chapelle de la Consolation, la venue de la célèbre primatologue Jane Goodall à l’occasion de la fête de la nature et la participation du muséum au festival BD à la Cité du livre d’Aix.
Pour finir, j’ai effectué un recensement de toutes les apparitions du muséum dans les médias locaux afin d’évaluer sa popularité.
J’ai également eu l’opportunité d’assister à plusieurs réunions concernant les manifestations organisées par le muséum, et ainsi saisir une partie des difficultés qu’il y a à affronter au sein d’une collectivité, d’une structure, mais aussi à l’intérieur d’une équipe. En effet, j’ai constaté que la recherche de fonds et de subventions occupe aujourd’hui et occupera de plus en plus une place importante dans le maintien et le bon fonctionnement de la structure.
Le réseau médiation
Dans cette structure, j’ai retrouvé une ancienne étudiante de médiation. Roxana Popescu qui après avoir effectuer son stage de M2 au sein du muséum, a obtenu le poste de chargée de communication. Félicitations à elle !
J’ai effectué un stage de 3 semaines, au pôle Alpes-Maritimes du CEN PACA (Conservatoire d’espaces naturels de Provence-Alpes-Côte d’Azur). C’est une association à but non lucratif, reconnue d’intérêt général. Son objectif est de préserver le patrimoine naturel de la région PACA. Le CEN PACA intervient dans trois grands domaines :
L’expertise scientifique et technique
Protection et gestion de sites naturels
Information et sensibilisation
Contexte et objectifs du stage :
Le projet qui m’a été confié s’intitulait ” Projet pédagogique de valorisation de la grotte de la Baume Granet”. La grotte de la Baume Granet est un site que le CEN PACA a en gestion dans les Alpes Maritimes. Elle abrite à certaines périodes de l’année des Chiroptères, plus précisément quelques Rhinolophes et une population de Minioptères de Schreibers pouvant comporter jusqu’à 300 individus. Ces deux espèces comme toutes les espèces de Chiroptères sont protégées au niveau national. La situation géographique de cette grotte est très singulière, puisqu’elle se situe dans le jardin d’un particulier, sous sa maison. La maison se trouve elle même dans un quartier relativement urbanisé et bétonné. L’objectif que m’a donné ma tutrice Leslie Motta en accord avec la propriétaire de la grotte consistait à trouver un moyen de sensibiliser les habitants de la commune où se trouve cette grotte à la présence des chauves souris et à la nécessité de les protéger.
Une animation sur les chauves souris a été faite l’année dernière par le CEN PACA aux scolaires de la commune. Nous avons donc décidé de construire notre projet de sensibilisation autour de ces mêmes scolaires dans le prolongement de ce qui a été fait l’an dernier. Au bout de mes 3 semaines de stage il a donc fallu que je rende le projet dans sa globalité, cela signifie que j’ai du le penser, me renseigner sur toutes les actions et le matériel à mettre en place, créer un budget, soumettre le projet à l’école (maternelle et primaire) de la commune mais aussi trouver une fondation pour son financement.
Le projet :
Le projet débutera en septembre 2015 (à la rentrée scolaire) à condition que la demande de financement à la fondation Nature et découverte ait été accepté. Un animateur du CEN PACA interviendra dans chacune des classes afin de faire un animation sur les chauves souris. Cette animation aura pour but d’aborder de manière très large les chauves souris afin que les enfants en aient une première approche.
En amont de cette animation, une caméra infrarouge adaptée aux chauves souris aura été installée dans la grotte de la Baume Granet. Des petites vidéos pourront ainsi être projetées afin que les enfants puisse découvrir dans leur milieu naturel, les chauves souris qui se trouvent tout près de leur école sans pour autant les déranger. Ils auront également la possibilité d’observer leur guano à la loupe binoculaire afin d’en découvrir son contenu et de le comparer au contenu de crottes de tarentes pour voir si le régime alimentaire de ces deux espèces est le même.
A la suite de ces intervention du CEN PACA, les instituteurs aborderont en classe des sujets plus précis concernant les chauves souris. Les sujets seront différents pour chaque classe et adapté à leur niveau. L’objectif final sera que chaque classe restitue les notions abordées sous forme de poster en gardant comme fil conducteur la grotte de la Baume Granet. Par exemple, les CM1 auront étudié l’écholocation et le régime alimentaire des chauves souris. Sur leur poster il y aura écrit : ” Les chauves souris chassent la nuit grâce à l’écholocation et mangent des insectes. Nous avons pu les observer car il y en a tout près de notre école, dans grotte de la Baume Granet”. Les posters confectionnés par chaque classe, seront ensuite envoyé à une imprimerie pour être édités. Enfin, une exposition sur les chauves souris sera montée à l’occasion de la fête de l’école, les posters y seront affichés. Ainsi les parents d’élèves pourront à leur tour être informés de la présence de ces chauves souris sur leur commune et de la nécessité de les préserver ainsi que leur habitat. Les posters seront ensuite affichés en classe.
Durant le second semestre de Master 1, j’ai eu la chance d’effectuer un stage de 3 semaines au sein du campus de Beaulieu (Rennes, 35) dans le musée où résident les nombreuses collections scientifiques de la ville, dont celles de zoologie, sur lesquelles mes travaux ont plus particulièrement porté. Ces collections universitaires comprennent environ 150 000 animaux (mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens, insectes), conservés sous plusieurs formes dont la naturalisation, les squelettes, les spécimens en fluide ou encore les montages à sec. Elles sont entres autres utilisées dans les galeries du musée pour l’enseignement (notamment en licence et master), les visites (par exemple pour les scolaires), et associées a celles conservées en réserve elles sont également sollicitées par les laboratoires de recherche.
J’ai été sous la responsabilité de Mme RICHARD Gaëlle, assistante de collections, qui gère la vie du musée avec beaucoup de passion.
Principales missions effectuées
Contexte
En 2014, deux chercheurs (de l’unité mixte CNRS/Université de Rennes 1 OSUR) et un auteur de bande dessinée sont partis 4 mois et demi en immersion au sein de la forêt tropicale Congolaise, afin de récolter des données sur deux espèces de gorilles. Lors de leurs recherches, ils ont pu observer un grand nombre d’autres espèces animales dont ils ont pris des photographies et fait des dessins. Ils sont donc revenus de leur expédition avec une base de donnée riche, qu’ils voudraient partager avec le public par le biais d’une exposition.
Il m’a été confié les premiers travaux à effectuer lors de la création d’une exposition.
Les chercheurs ont transmis à ma tutrice de stage la liste des espèces animales qu’ils ont pu observer, photographier et dessiner sur les lieux, à partir de laquelle mon stage et ses objectifs se sont articulés. Dans un premier temps, j’ai recherché dans les bases de données du musée les espèces disponibles dans les collections, ensuite, j’ai vérifié leur état général afin de m’assurer qu’elles pouvaient être exposées. J’ai regroupé ces espèces dans une pièce appelée laboratoire afin de pouvoir continuer mon travail dessus un peu plus tard. J’ai alors fait des recherches bibliographiques sur ces espèces afin de regrouper leurs habitats, régimes alimentaires et autres informations pertinentes et intéressantes sur ces différentes espèces.
Puis j’ai procédé au nettoyage des spécimens, afin qu’ils puissent être présentés au public sous leur plus beau jour, ce qui implique le respect de beaucoup de règles de sécurité comme le port d’une blouse lors de la manipulation, ou encore d’être sous une hôte aspirante en raison des produits de conservation utilisés qui peuvent être toxiques.
Pour terminer, j’ai fait des photographies de chaque spécimen dont les chercheurs pourront disposer lors de leur exposition, dans le studio de photographies du musée. J’ai regroupé toutes ces informations dans un fichier qui sera envoyé, après relecture par ma tutrice, aux chercheurs afin qu’ils valident et choisissent les espèces qui seront exposées.
Petit plus
J’ai pu assister aux présentations des musées de zoologie et d’outils scientifiques par deux collègues de ma tutrice de stage, devant des classes de 6ème. J’ai trouvé cela très enrichissant après avoir eu les cours de didactique auxquels nous assistons au deuxième semestre. En effet, j’ai pu m’entraîner à repérer les outils pédagogiques et les discours employés par les médiateurs pour s’adapter à leur public et faire passer leurs messages.
Egalement, Gaëlle co-enseigne avec un autre professeur dans une matière de médiation scientifique. Ceci m’a permis d’assister à un cours donné à des élèves de 3ème année de licence, durant lequel j’ai pu participer à l’élaboration des remarques faites aux élèves sur leurs présentations, j’ai donc pu mobiliser les compétences qui nous sont enseignées en didactique, en tant que “formateur de formateur”. C’est dans ce même cadre que j’ai pu assister à l’évaluation d’une élève de master 1, qui se déroulait devant des élèves de CE2. Ce fut très enrichissant d’avoir accès aux grilles de notations et au bilan de cet examen, toujours dans la même optique de mise en application de ce que l’on apprends en Master 1 de Médiation.