Le gaspillage alimentaire est un sujet qui touche tout le monde, comme l’a prouvé le public hétérogène présent lors du colloque « Alimen’Terre : en finir avec le gaspillage ».  Ce colloque, organisé par les étudiants du master Médiation en Environnement et Communication Scientifique, avait pour but de dresser un état des lieux du gaspillage alimentaire en France et dans le monde, et les solutions possibles pour le limiter.

 

La journée a commencée par une introduction par le professeur Rémi Chappaz et la vice-présidente du développement durable Marianne Domeizel, qui ont expliqué le principe de ce colloque organisé par les étudiants ainsi que le choix du sujet, en lien avec l’année européenne de lutte contre le gaspillage alimentaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les intervenants se sont ensuite succédés tout au long de la journée. La première partie de la matinée était dédiée au contexte socioculturel. Victor-Hugo Espinosa, président d’Ecoforum, a commencé par présenter un état des lieux de la situation alimentaire actuelle. Materne Maetz, créateur de lafaimexpliquee.org, nous a ensuite parlé de l’histoire de l’orientation des politiques agricoles et alimentaires. Enfin, Anne-Hélène Delavigne, ethnologue au CNRS et venue spécialement de Paris dans le cadre de ce colloque, a abordé le gaspillage alimentaire par la transformation de la consommation de viande depuis la fin du XIXème siècle.

En deuxième partie de matinée, les intervenants nous ont parlé des modes de production. Christine Vallet-Coulomb, professeur au CEREGE, nous a parlé de l’empreinte EAU des aliments. Enrique Martinez, chercheur spécialisé en quinoa, a ensuite parlé de la culture du quinoa, en expliquant les avantages de la culture et les qualités nutritionnelles de cette plante. Loïc Duquy-Nicoud, chargé de mission au service Energie Climat Air de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a clôturé la matinée en parlant d’un projet de la région PACA visant à améliorer des exploitations et coopératives agricoles en matière de consommation d’énergie.

L’après-midi a commencé par des interventions sur le thème des modes de distribution. Anne-Sophie Leicher, de l’association ANDES, a présenté la Banaste de Marianne, un projet de valorisation des fruits et légumes invendus. Marjorie Banes, de l’institut INSPIRE, a ensuite présenté différents projets, basés sur le triptyque savoir / vouloir / agir. Enfin, Nicolas Brumault, membre des Paniers Marseillais, est venu nous parlé des circuits courts en présentant les Paniers Marseillais, qui est un réseau d’AMAPs.

La fin d’après-midi a été dédiée aux modes de consommation. Hélène Portal, chargée de mission pour la DRAAF PACA, a parlé du pacte de lutte contre le gaspillage alimentaire et les actions mises en œuvre en région. Francine Audema, de l’association « De mon assiette à notre planète », a expliqué comment réduire le gaspillage alimentaire en restauration scolaire. Pour finir, les membres de l’association Disco Soupe ont expliqué le principe des évènements qu’ils organisent.

 

 

 

 

 

 

 

Nous remercions tous les intervenants, qui ont fait des présentations très enrichissantes et ont participé aux débats tout au long de la journée, ainsi que le public, qui a fait le déplacement et posé des questions très pertinentes, permettant d’aborder de nombreux sujets. Nous remercions également toutes les personnes ayant aidé à l’organisation de ce colloque, ainsi que les étudiants de première année, présents durant toute cette journée.

 

Rendez vous l’an prochain, pour un nouveau colloque !