Les OGM choisis pour assurer la sécurité alimentaire dans les zones arides
Mardi 16 mars, à l’occasion du 6e Forum Mondial de l’Eau qui a lieu à Marseille, plus de vingt conférences ont eu lieu au Parc Chanot l’après-midi. Nombreux professionnels, membres d’associations et visiteurs ont choisi d’assister au Panel de Haut Niveau : eau et sécurité alimentaire présenté par le Ministère français de l’Alimentation, l’Agriculture, la Pêche, la Ruralité et l’Aménagement du Territoire ainsi que l’Organisation des Nations Unies sur l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Des personnalités prestigieuses ont été conviées autour du thème de la gestion de l’eau pour l’alimentation de sept milliards êtres humains.
Concernant le développement du plan d’irrigation dans les zones arides où les défis apparaissent comme les plus importants, quatre propositions définies comme concrètes ont été choisies par le G20, exposées par Bruno Lemaire, ministre de l’Alimentation, l’Agriculture, la Pêche, la Ruralité et l’Aménagement du Territoire. Parmi l’utilisation lors des sècheresses estivales de l’eau stockée en hiver, le développement d’une agriculture familiale, la mise en place d’une gouvernance de l’eau pour l’agriculture afin d’optimiser la disponibilité des nappes phréatiques, on relèvera le projet d’implantation de blé résistant au stress hydrique, également soutenu par Raga Ranganathan, directrice indienne de la fédération internationale des semences. A croire que les pays en voie de développement ne sont pas assez dépendants de nous pour leur faire cultiver du blé OGM et ruiner la qualité de leurs sols déjà fragilisés. Si cette proposition n’était pas si sérieuse, on rirait presque de la bêtise des ministres, chefs des banques centrales et chefs d’États.
Yaya Olanirian (Nigéria), président du Comité sur la Sécurité Alimentaire Mondiale aborde un discours différent du ministre français. Pour lui la solution réside dans une compilation des connaissances autochtones et des semences naturellement résistantes à la sècheresse.
Alexander Müller, assistant du directeur général au Département de la gestion des ressources naturelles et de l’environnement de l’Organisation des Nations Unies sur l’Alimentation et l’Agriculture, place l’eau et l’agriculture en première position dans le programme de la FAO. On n’en apprendra guère plus.
Rebecca Bernat.