2019

“Exceptionnelle. J’ai eu la chance d’avoir une tutrice professionnelle géniale (Magali Goliard, directrice adjointe) qui m’a offert sa confiance et toute sa bienveillance. Au départ, je devais seulement être l’ambassadrice du plan d’actions 2019 « hirondelles et martinets » (coordination de l’enquête régionale, plan de com, actions juridiques…) et je me suis naturellement rapprochée des bénévoles et j’ai construit un véritable lien avec beaucoup d’entre eux. Aussi, Magali m’a laissée carte blanche : j’ai pu mener à bien mes enquêtes, mes déplacements, et elle (ainsi que les collègues, le conseil d’administration, le directeur de l’association et les bénévoles) m’ont beaucoup soutenue. J’ai été formée à beaucoup de choses : j’ai amélioré mes connaissances naturalistes, mais aussi ma connaissance des outils réglementaires… Bref, c’est passé trop vite ! Mon encadrant, Georges Olivari, est également une personne exceptionnelle à mes yeux, il m’a énormément guidée et apporté.”

“Une expérience enrichissante à la rencontre des habitants des quartiers. L’occasion de se pencher sur des problématiques locale de réemploi des objets et du lien social que cela peut entrainer entre les gens. Une association intéressante, à cheval entre l’art et l’environnement, active sur le territoire, qui m’a permis de comprendre les enjeux et la force des associations. Une découverte d’un projet « hybride » , « Jean le triporteur » , une force, un outil de médiation à la fois environnementale et sociale, qu’il faut faire vivre et les habitants en redemandent.”

“Mon stage était constitué de plusieurs demandes institutionnelles. Le premier était de m’intégrer dans l’équipe Animations et éducation en tant qu’animatrice scientifique, ainsi que de m’approprier et d’animer les ateliers pédagogiques et ludiques déjà en place. La deuxième était de créer une nouvelle animation autour de la thématique de l’année 2019 : les tortues marines, pour laquelle j’ai fait un atelier compte, « L’Odyssée de Nérine ». Cet atelier à destination des élèves de maternelle et primaire aborde la biologie et l’écologie des tortues caouannes, et se finis avec une sensibilisation sur les interactions de l’homme avec le milieu marin, les conséquences de ses interactions et une réflexion-débat sur les solutions. Ma troisième demande consistait à faire une analyse de l’offre des ateliers et animations du service Animations, et des expositions du musée sous la lumière de l’espace publique d’Habermas et l’éducation relative à l’environnement.

Cette expérience a était enrichissante dans plusieurs domaines de ma vie. Au début et jusqu’à la moitié de mon stage j’étais perdu, j’ai changé de sujet deux ou trois fois car je m’intéressais à plusieurs choses. Mais finalement tout ce que j’avais fait, expérimenté et lu a donné forme à mon analyse et à la rédaction. Le fait d’avoir eu des cours de communication, sociologie, psychologie, sciences et techniques m’a aussi inspiré et donné les bases pour construire mon travail, une preuve en plus de la solidité de la formation que je recommande entièrement.”

“Je cherchais un stage dans un muséum d’Histoire naturelle ou un centre scientifique, et j’ai eu la chance de pouvoir être pris au Muséum de Bordeaux, qui m’avait beaucoup intéressé car il était en travaux de rénovation et d’agrandissement depuis 10 ans, et devait ouvrir de nouveau au public 1 mois après le début de mon stage (mars 2019).

Ainsi, c’est dans ce contexte de nouveautés que j’ai pu commencer mon stage, dont l’objectif majeur était de réaliser une enquête d’évaluation des dispositifs de médiation présents dans l’exposition permanente du Muséum : écrits (cartels d’identification, textes explicatifs), multimédias (écrans, bornes tactiles interactives, bornes audio et animation multimédia) et médiateurs présents dans les salles (répondant aux questions et réalisant des animations avec un chariot pédagogique).

Ainsi, j’ai pu réaliser une évaluation de ces différents dispositifs en réalisant une enquête quantitative (questionnaire sur tablette en face à face) et qualitative (entretiens avec les visiteurs et les médiateurs ainsi que réalisation de focus groups) durant 3 mois sur des jours représentatifs de la fréquentation par la diversité des publics du Muséum.

Enfin, j’ai pu sortir de cette enquête des résultats sur les dispositifs les plus utilisés, les plus appréciés et les plus utiles selon les différents publics. Ces résultats m’ont permis d’apporter des actions de remédiation qu’il serait envisageable de mettre en place afin d’être encore plus adaptés aux publics du Muséum, entre autres : reprendre le plan afin de rendre plus compréhensibles les grandes parties de l’exposition, présenter des conférences et des films en lien avec les thématiques des sciences naturelles ou encore élaborer des visites et animations « flash » et thématiques.

Au final, j’ai eu la chance de réaliser mon stage dans une toute nouvelle structure qui ouvrait de nouveau au public et ça a été une excellente expérience pour moi, ayant toujours voulu développer des actions de médiation pour et par le public, ce qui m’a permis d’être au contact des visiteurs du Muséum afin de comprendre ce qui leur plaisait et ce qui serait intéressant à mettre en place selon eux.

N’ayant jamais réalisé d’enquête auparavant, j’ai pu apprendre beaucoup au niveau méthodologie, que ce soit pour mettre en place un questionnaire ou des entretiens.

Et j’ai eu la chance d’avoir des responsables à l’écoute qui me laissait innover par les méthodes comme les focus groups ou proposer des solutions, ce qui m’a permis de me sentir dès le début à l’aise et intégré à l’équipe.”

Mon expérience :

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